Marc Clément, un militant nationaliste poursuivi pour ne pas avoir respecté les obligations judiciaires de son inscription au Fijait, le fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions terroristes, a été relaxé mardi par le tribunal correctionnel d’Ajaccio.
Marc Clément comparaissait pour avoir refusé de fournir un justificatif de domicile dans le cadre de son inscription au fichier Fijait. Le prévenu qui encourait deux ans de prison, a finalement été relaxé pour cause de nullité de la procédure.
Ce militant nationaliste avait été condamné en 2012 à six ans de prison pour une série d'attentat commis en 2004 revendiquée par le FLNC du 22 octobre, une peine exécutée depuis.
En août 2016, les gendarmes lui apprennent son inscription au Fijait, un fichier créé après les attentats de Paris, pour répertorier les personnes condamnées pour des faits de terrorisme.
Parmi les mesures imposées, l’obligation de donner son adresse tous les trois mois et de signaler tout déplacement. Estimant avoir "payé sa dette", Marc Clément avait refusé de s’y soumettre.