La grève de certains salariés des magasins Carrefour d'Ajaccio et de Porticcio aura duré cinq jours. Mercredi soir, un accord a été trouvé entre la direction et les représentants syndicaux.
Le conflit entre la direction des supermarchés Carrefour d’Ajaccio et de Porticcio a pris fin mercredi soir. Les répresentants syndicaux qui ont été reçus par la direction locale de l'enseigne hier dans la matinée sont parvenus à un accord.
"Nous avons obtenu la réévaluation de la prime d'ancienneté qui sera calculée en pourcentage sur une partie du salaire avec une rétroactivité depuis le 1er janvier 2017. Et une augmentation générale des salaires de 0,5% a aussi été acquise", indique Étienne Santucci, représentant syndical.
Le même jour, le tribunal d'Ajaccio avait décidé de débloquer l'accès au centre commercial du Finosello entravé par des employés grévistes. Cette décision faisait suite à une procédure en référé lancée par la direction du supermarché contre trois syndicalistes pour entrave à la liberté de cicurler et entrave à la liberté de travailler.
Parallèlement , pour la première fois depuis cinq jours, des représentants du STC ont été reçus par la direction locale de l’enseigne afin d'exposer leurs revendications. Ces dernières sont actuellement étudiées.
Après le blocage samedi de l'hypermarché de la rocade d'Ajaccio, les supermarchés de Mezzavia et Porticcio qui ont été à leur tour bloqué lundi par des salariés grévistes.
Le mouvement social, soutenu par le STC (Syndicat des travailleurs corses) touche les trois sites de la marque de grande distribution à Ajaccio et Porticcio. Au centre des revendications, le gel de la prime d’ancienneté depuis 14 ans.
"Cette grève fait suite aux négociations salariales annuelles sur lesquelles nous n’avons pas trouvé d’accord", explique Richard Louzao, représentant syndical de l'UES Corsaire.
Les grévistes et les syndicats demandent une réactualisation de cette prime au pourcentage sur le taux horaire. Ils souhaitent la voir indexée à leur salaire. Parmi les revendications figurent également une augmentation de la prise en charge par l'employeur du coût de la mutuelle et l'instauration d'une prime en cas de travail de nuit.