Cocktails Molotov contre le commissariat d’Ajaccio : le mineur saura jeudi s’il est remis en liberté

La demande de remise en liberté du mineur interpellé après les jets de cocktails Molotov sur le commissariat d'Ajaccio, début mars, était examinée ce mercredi 22 mars par la Chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Bastia. Décision le 23 mars.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Il n'a que 17 ans, un très jeune âge au regard des faits graves qui lui sont reprochés : des jets de cocktails Molotov sur le commissariat d'Ajaccio dans la nuit du 9 au 10 mars dernier.

Jetés vers minuit et demi ce soir-là, par une dizaine de jeunes au visage masqué, ces engins incendiaires ont sévèrement endommagé quatre véhicules dont deux de patrouille stationnés devant le commissariat.


Un policier, sorti du commissariat lors de l'attaque, a été la cible d'un cocktail Molotov, sans être blessé. C’est la raison pour laquelle l'enquête a été ouverte pour "tentative d’homicide sur un fonctionnaire de police en bande organisée", "dégradations" et "association de malfaiteurs en vue de commettre un crime".

Les assaillants ont pris la fuite, mais au terme d'une course poursuite, un lycéen a été interpellé. En garde à vue, il a reconnu sa participation aux faits, sauf concernant le tir sur un policier. Pour se justifier, il a évoqué des événements survenus à Bastia contre la jeunesse corse, sans plus de précisions. Il a aussi expliqué avoir été entraîné, avoir tenté de résister, sans y parvenir. Et regretter son acte.


Mis en examen pour "dégradations en bande organisée par substance explosive et association de malfaiteurs en vue de commettre un crime", il est depuis en détention provisoire à la maison d'arrêt de Borgo. Seul détenu du quartier des mineurs.

Devant la Chambre de l’instruction ce mercredi matin, le parquet s’est prononcé pour le maintien en détention, pour le bien de l’enquête.

Me Thomas Giuseppi, l’avocat du mineur, a plaidé en faveur de la mise en place d'une surveillance électronique soulignant sa stabilité familiale, son absence de casier et ses aspirations à "rattraper son erreur".

La Chambre de l’instruction rendra sa décision jeudi 23 mars.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information