L'Agence Régionale de la Santé a soumis quatre scénarios pour les vacances de fin d'année. Le moment où beaucoup d'insulaires du continent reviennent en Corse. Pour éviter une troisième vague, les mesures pourraient être plus contraignantes que prévu.
La promesse d'un vaccin prochain, et les chiffres des contaminations en Corse en recul depuis quelques jours... Il n'en fallait pas beaucoup plus pour que, sur l'île, on se prenne à rêver d'un réveillon de Noël presque comme les autres.
Des contrôles plus sévères que prévu
Les voyageurs venus du continent, où le virus circule encore très vivement, pourraient l'amener avec eux. Et déclencher une troisième vague.Alors les autorités insulaires plaident pour des mesures plus contraignantes à l'occasion des vacances de fin d'année, du 18 décembre au 3 janvier.
- Un test, fortement recommandé par les autorités, mais pas obligatoire
- Un test huit jours avant le voyage, suivi d'un isolement jusqu'au jour du départ, pour que le patient ne soit pas contagieux, quoi que dise le test, au moment d'arriver en Corse.
- Un test dans les 72 heures avant le départ. Le voyageur pourrait également se faire tester dans les 24 heures suivant son arrivée sur l'île. Ce qui lui permettrait de passer son séjour en Corse. C'est en repartant, qu'il serait sommé de produire les résultats du test. Et serait puni d'une amende au cas où il ne pourrait le présenter.
- Un test obligatoire. Si le test est positif, ou si le voyageur ne l'a pas effectué, il ne pourra pas embarquer pour la Corse. Le délai à respecter pour le test serait fixé par le préfet. C'est la solution choisie par les DOM-TOM.
Les professionnels de Santé de l'île se félicitent que Paris ait, pour une fois, consulté au niveau local avant de prendre sa décision.