L’Associu Sulidarità et la Ligue des Droits de l'Homme Corse se sont mobilisés samedi devant les grilles de la préfecture à Ajaccio, pour notamment dénoncer l'inscription de certains condamnés dans des affaires de terrorisme au fichier judiciaire national FIJAIT.
"Ce fameux fichier le FIJAIT s’applique pour des personnes qui ont exécuté leurs peines et qui aujourd’hui ont un contrôle judiciaire extrêmement rigoureux auquel ils refusent de se soumettre", explique André Pacou, porte-parole de la LDH Corse.
"Il y a donc un risque de procédure devant les tribunaux et de voir des gens condamnés à une amende, voire à deux ans d'emprisonnement, parce qu’ils refusent de rentrer dans ce contrôle".
Une trentaine de nationalistes corses, condamnés pour terrorisme, se sont vus notifier leur inscription au fichier judiciaire national automatisé des auteurs d'infractions terroristes (FIJAIT).
Créé après les attentats de Paris (2015), il a pour vocation de faciliter l’identification des personnes et de prévenir le renouvellement des infractions à caractère terroriste.
Les militants de l’Associu Sulidarità ont parallèlement dénoncé les conditions de transfert du militant nationaliste Franck Paoli.