Dans un communiqué que s’est procuré France 3 Corse ViaStella, les dirigeants Jean- Marc Ettori, Pierre Ferracci,Léon Luciani et Olivier Miniconi, s’adressent aux dirigeants de la Ligue Professionnelle de Football pour réintégrer le SCB en Ligue 2.
Pour les 4 présidents corses des clubs de foot professionnels ToursFC, ParisFC, ACAjaccio et Gazelec Ajaccio, la bataille n’est pas perdue.
Dans un communiqué envoyé à France 3 Corse ViaStella, ceux-ci demandent à démarrer le championnat de Ligue 2 à 21 (au lieu de 20) pour réintégrer le SC Bastia et permettre en partie son sauvetage financier:
« En concertation avec Gilles Siméoni, President de l'Executif de la Collectivité Territoriale de Corse et Jean Dominici, chef de file des investisseurs dont la crédibilité est incontestable et conscients de leurs responsabilités face au risque de disparition d'un élément essentiel du patrimoine sportif insulaire Jean- Marc Ettori, Président de ToursFC, Pierre Ferracci, Président du ParisFC, Léon Luciani, President de l'ACAjaccio et Olivier Miniconi, Président du Gazelec Ajaccio ont demandé à Nathalie Boy La Tour et à Didier Quillot, respectivement Présidente et Directeur Général de la Ligue Professionnelle de Football d'envisager de démarrer le Championnat de Ligue2 à 21 avec le Sporting de Bastia.
Cette intégration permettrait au club Bastiais de bénéficier de 7 à 8 millions de droits de télévision supplémentaires et d'envisager une restructuration du club susceptible d'éviter un dépôt de bilan aux conséquences sociales dévastatrices en termes d'emplois.
Les quatre dirigeants corses ont proposé que cette solution soit soumise au Conseil d'Administration de la LFP qui se réunit Mardi 25 Juillet.
Ils demandent également au Comex de la FFF et à son Président Noël Le Graët d'examiner avec bienveillance cette proposition. »
Les repreneurs sur la même longueur d'onde
Selon les 4 présidents de club, la solution d'une ligue 2 à 21 clubs est permise par les règlements et permettrait d'éviter de mobiliser des fonds publics pour sauver des emplois.
Les 11 repreneurs promeuvent eux aussi cette solution.
Contactés, les dirigeants actuels du Sporting, ne souhaitent pas communiquer.