Plusieurs commerçants d’un centre commercial près de Toulon dans le Var, ont trouvé au courrier une amende salée pour avoir refusé d’ouvrir leur boutique ou brasserie le 14 juillet dernier. Ils sont 12 dans ce cas et ne veulent pas payer !
Ils sont 12 à trouver la note salée ! 12 commerçants à ne pas avoir respecté le règlemenent intérieur du centre commercial qui leur a fixé des amendes.
En effet, le groupement d’intérêt public, qui rassemble les commerçants de cette galerie "Grand Var", avait préalablement voté l’ouverture de 7 dimanches et 6 jours fériés dans l’année, dont faisait partie le 14 juillet. Les amendes doivent être réglées d'ici à la fin août, selon le courrier reçu par les commerçants.
"Nous ne contestons pas le principe de l'amende, a indiqué à l'AFP Patrick Sohier, gérant de la Bodeguita del Cigar. "Mais on ne pensait pas que le règlement pouvait s'appliquer sur une journée complète, on pensait qu'il était fait pour les commerces qui ferment 5 ou 10 minutes avant l'heure".
Reportage à La Garde (83) ce mardi après-midi :
Le propriétaire de cette brasserie, a décidé de contester le montant des pénalités devant la justice. Il a lancé une pétition sur une page Facebook et sur un site web spécialisé dans les mises en ligne de ces demandes. Elle a recueilli près de 1.300 signatures de soutien.
La direction du GIE Grand Var, exploitant du centre commercial, n'était pas joignable ce mercredi. Selon Var-Matin, qui a révélé cette information, la direction aurait indiqué "qu'il n'était pas normal que des commerçants ne respectent pas les jours d'ouverture qui ont été votés en assemblée
générale".
Le ministre de l'Economie contacté par la CFTC
La CFTC a annoncé ce mercredi avoir écrit au ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, pour lui demander "de se mettre en marche au plus vite pour déposer un projet de loi visant à interdire aux gestionnaires des centres commerciaux la possibilité d'imposer aux commerçants indépendants l'ouverture en soirée, le dimanche ou les jours fériés".
En outre, le syndicat demande l'"intervention" de M. Macron afin d'éviter que les salariés de la brasserie "ne soient réduits au chômage, en raison du possible dépôt de bilan de leur employeur".