Entre révélations de confrères de la presse écrite et silence des autorités judiciaires, les interrogations sont de plus en plus nombreuses autour de la disparition de l'étudiante japonaise Narumi Kurosaki. Le point sur cette troublante affaire.
La disparition de Narumi Kurosaki, dans la nuit du 4 au 5 décembre, a entrainé une enquête pour "enlèvement, séquestration et détention arbitraire". Cette disparition est aujourd'hui requalifiée en assassinat.
Le corps de la jeune étudiante japonaise, inscrite au Centre de linguistique appliquée de Besançon n'a toujours pas été retrouvé.
Le 23 décembre dernier, le commissaire de Besançon évoquait l'existence d'un suspect.
Ce matin, le journal Le Parisien évoque la piste d'un ancien petit ami chilien, aujourd'hui reparti dans son pays. Il serait le dernier à avoir vu la victime, dans sa résidence universitaire.
Jeudi dernier pourtant, une serveuse de Verdun affirmait pour sa part avoir accueilli une jeune femme japonaise en larmes le 19 décembre. Et elle était certaine qu'il s'agissait de Narumi Kurosaki. Depuis, une source proche de l'enquête a indiqué à l'AFP que cette piste avait été définitivement écartée.
Beaucoup de questions demeurent. La procureure de la République de Besançon n'a pas confirmé ou infirmé les informations du Parisien ce matin, donnant rendez-vous aux journalistes pour une conférence de presse mardi prochain.