Le député des Républicains, de l'Eure était l'invité du 12/13 dimanche sur l'antenne nationale de France 3, ce dimanche 19 juin. Il est revenu sur les principaux sujets d'actualité de la semaine et sur la primaire au sein de son parti.
Compréhension envers les policiers
Bruno Lemaire est également revenu sur l'attitude du policier qui a refusé de serrer la main au président de la République lors de l'hommage aux deux fonctionnaires de police assassinés à Magnanville (Yvelines), lundi 13 juin. "Je comprends la colère de ce policier, comme je comprends la colère de tous les policiers qui n'arrivent pas à comprendre comment un individu qui a été jugé et condamné pour des faits de terrorisme, peut ensuite se retrouver en liberté et assassiner leurs collègues", assure-t-il.La position de Sarkozy
Bruno Le Maire, candidat à la primaire de droite en vue de 2017, a jugé dimanche que "Nicolas Sarkozy fait ce qu'il veut", là où d'autres candidats l'accusent d'utiliser sa présidence du parti LesRépublicains pour préparer sa future candidature à la primaire.Comme on lui demandait si cela l'énervait de voir Nicolas Sarkozy candidat sans l'être officiellement, le député de l'Eure a riposté sur France 3: "Je suis pas d'un tempérament à m'énerver facilement, vous savez. Il y a un choix qui a été fait en 2014, les militants ont choisi Nicolas Sarkozy. Il avait dit qu'il serait à la fois président, qu'il n'excluait pas d'être candidat en même temps. (...) Nicolas Sarkozy fait bien ce qu'il veut".
Souhaite-t-il, comme d'autres candidats déclarés à la primaire tel Frédéric Lefebvre, la démission de Nicolas Sarkozy de la présidence du parti? "Absolument pas", a répondu Bruno Le Maire. "Je suis sur ma campagne, j'écoute les Français, je vais les voir" et "ce qui compte pour moi, c'est de proposer des choses nouvelles aux Français", de "changer de politique", et que ce ne soit plus "les mêmes têtes", a martelé cet ancien ministre, reprenant son leitmotiv du renouvellement.
VIDEO : Bruno Le Maire, invité du 12/13 dimanche sur France 3, ce 19 juin. Il était interrogé par Francis Letellier :