Moins de morts sur les routes de l'Eure et de la Seine-Maritime en 2015

Les raisons sont diverses : alcool au volant, avec ou sans stupéfiants, vitesse excessive ou usage du téléphone ont causé la mort en 2015 de 174 Normands. Soit une quasi stagnation comparée à 2014. Les départements 27 et 76 font mieux que le reste de la région. Tour d'horizon.

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Sur les routes de Seine-Maritime les autorités ont enregistré 43 tués en 2015 contre 54 en 2014 et 81 en 2007. 

« l’année 2015 a constitué une année historiquement basse quant au nombre de tués qu’il s’agisse de zone police ou de zone gendarmerie », a constaté ce mercredi Nicole Klein préfète de la Seine-Maritime.


Le nombre des blessés a chuté de -2,8% (1.002 contre 1.031 en 2014) et le nombre des accidents a également sensiblement baissé -5,82% (793 contre 842 en 2014). L’addiction à une substance psycho active ou une consommation trop élevée d’alcool sont impliquées dans 30% des accidents mortels. Les plus de 65 ans représentent un tiers des tués. Les deux roues motorisés (9 tués) ont été plus épargnés qu’en 2014 (12 tués). Les piétons paient proportionnellement le plus lourd tribu avec 8 tués.

Pas de nouveaux radars fixes en vue en Seine-Maritime


La préfecture a indiqué que les radars fixes allaient être « modernisés » au cours de l’année. Il n’est pas prévu en revanche de nouvelles installations. Sur l’ensemble du département, les radars (fixe, feu rouge, vitesse moyenne, embarqués, etc) ont enregistré 156.037 infractions dont 1420 sur les radars passages à niveau.


Dans l’Eure, l’amélioration des résultats de l'accidentologie annuelle est également sensible. Les autorités ont enregistré 35 tués contre 40 en 2014. Le nombre des accidents (271 contre 276 en 2014) et des blessés (337 contre 344 en 2014) sont eux aussi orientés à la baisse.

« Ce bilan est le résultat des actions menées en matière de prévention et de contrôle tout au long de l'année et dont j'ai décidé la poursuite et l'amplification afin de conforter cette tendance », remarque René Bidal préfet de l’Eure. 



Dans le reste de la région, une situation plus contrastée


Ainsi dans la Manche, 29 personnes ont trouvé la mort en 2015 sur le réseau routier contre 33 un an plus tôt. Le bilan du nombre d’accidents et de blessés est ici « stable ». A noter que dans 19% des cas le conducteur impliqué dans un accident mortel avait consommé des stupéfiants.

Dans l’Orne, la préfète Isabelle David ne peut hélas s’appuyer le même constat. L’ensemble des indicateurs est passé au rouge. Pour la première fois depuis 5 ans, le nombre de tués sur les routes de l'Orne a fortement augmenté (32 contre 21 en 2014). Le nombre d’accidents corporels a augmenté de 24% (192) et le nombre de blessés de 21% (247). Ces deux derniers chiffres résultent non seulement d’une augmentation réelle de l’accidentalité, « mais également d’une meilleure comptabilisation des accidents légers, notamment en zone Police », fait remarquer la préfète. Près de la moitié des accidents mortels sont des collisions frontales, tandis que la moitié des tués se concentre sur les mois d’été. Sur le département on ne distingue pas de véritables points noirs, en revanche, comme en 2013, le secteur de La Lacelle sur La RN12 a été touché par 2 accidents mortels. De même la partie ouest de la RD924 a enregistré 3 accidents mortels entre Pointel et Landigou. Des travaux de réaménagement et l'abaissement de la vitesse sur ces portions de routes sont en cours.

Enfin, dans le Calvados, les statistiques consolidées sont tout aussi dramatiques. Elles font état de 35 contre 29 en 2014.

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