Au lendemain des déclarations du Premier ministre en visite à Vauvert, dans le Gard, sur la création d'un poste de président délégué dans les futures grandes régions qui le souhaitent, le maire de Montpellier, mis en cause, sans être nommé, hausse le ton. Il explique sa version de la "loi Alary".
Le maire DVG de Montpellier, président de Montpellier métropole et candidat à la présidence de la grande région, sous la bannière Citoyens du Midi, a réagi, ce mercredi matin, par un communiqué de presse.
Il faut dire que mardi matin, en visite à Vauvert, son ami, le Premier ministre avait lancé une pique en disant, "Ceux ou celui qui polémique sur ce sujet, c'est qu'il n'a sans doute pas grand chose à dire sur l'avenir de la région et qu'il ne se sent peut-être d'ailleurs pas très soutenu dans le territoire ". Sans oublier, le rire en arrière plan de Damien Alary, président PS du Languedoc-Roussillon.
Le communiqué s'intitule : "La loi Alary serait anticonstitutionnelle !"
La loi Alary va permettre à un électeur de voter pour un double exécutif : un Président-délégué, premier Ministre sans majorité électorale. Cette loi qui s’oppose sur le fond et la forme à la loi NOTRE, n’est-elle pas anticonstitutionnelle ?
Comment peut-on créer dans notre administration locale un double exécutif issu de la même élection ? A moins que le Président ne serve tout bonnement qu’à inaugurer les chrysanthèmes. Cette fonction justifie-t-elle alors une loi et un salaire ?
Retour en images sur la déclaration de Manuel Valls, mardi matin, à Vauvert.
Les réactions politiques aux propos de Manuel Valls sur le projet de loi de création d'un poste de président délégué dans les futures grandes régions
- Gérard Onesta - Conseiller régional Europe-Ecologie-Les-Verts de Midi-Pyrénées.
- Dominique Reynié - Candidat Les Républicains UDI en Languedoc-Roussillon - Midi-Pyrénées.
- Philippe Saurel - Maire DVG de Montpellier et candidat Citoyens du Midi en Languedoc-Roussillon - Midi-Pyrénées.