Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon : un syndicat dénonce la surpopulation carcérale

 L’UFAP UNSa Justice dénonce la situation de surencombrement de la majorité des maisons d’arrêts de la direction interrégionale de Toulouse. Selon cette organisation syndicale, 200 personnes dormiraient sur des matelas à même le sol. 

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La majorité des prisons de la région serait en situation de surpopulation : c'est le constat dressé par la première organisation de l’Administration Pénitentiaire et du Ministère de la Justice, l'UFAP UNSa.

Selon le syndicat, 200 personnes dormiraient sur des matelas placés au sol dans les cellules déjà remplies : 

  • 72 personnes détenues (dont 10 femmes) à la maison d’arrêt de Nîmes
  • 62 détenu(e)s couchant par terre à Perpignan
  • 38 à Toulouse Seysses
  • 12 à Albi
  • 11 à Montauban et 8 à Carcassonne
  • 7 à Béziers
Autre chiffre inquiétant avancé par le syndicat : à la prison de Seysses, seulement 1 surveillant planifié pour 110 détenus.
Une situation très préoccupante pour les personnels qui estiment que la sécurité n'est plus optimale.
L'UFAP UNSa réclame donc des moyens humains supplémentaires, au moins pour remplacer les personnels partants puisque selon elle, dans la région de Toulouse, plus de 100 postes de surveillants partis à la retraite n’auraient pas été remplacés ces dernières années.

Voir ici le reportage de Laurence Boffet, de France 3 Midi-Pyrénées : 

Un syndicat de personnel pénitentiaire dénonce la surpopulation dans les prisons de Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon.


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