La parquet de Valenciennes précisait dès samedi matin qu'il n'était "pas défavorablement connu des services de police", ajoutant qu'"une enquête est en cours sur l'environnement de la victime".
Durant son temps libre, quand il n'était pas à l'étranger pour son travail, Frédéric Hirson se consacrait à sa passion qu'est le tennis de table. Il était investi dans son club puisqu'il en était le trésorier et faisait partie du comité directeur de l'USTT. Il initiait son fils à la pratique de ce sport, depuis le retour de ce dernier dans la région il y a deux ans. Florian vivait auparavant avec sa mère en Alsace.
Selon le vice-président de l'USTT Christophe Cordelle, qui le fréquentait depuis de nombreuses années, Frédéric Hirson était "quelqu'un de super tranquille, super cool, qui ne -disait- jamais un mot, qui ne -créait jamais d'histoire- avec qui que ce soit".
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Quel mobile ?
Qui, et pour quelle raison, quelqu'un a pu l'abattre de cette façon ? Était-il clairement ciblé, ou a-t-il été victime d'un acte gratuit ? La question reste en suspens. Néanmoins, les investigations semblent se concentrer pour l'instant sur son environnement familial et personnel.Selon les premiers témoignages recueillis le soir du meurtre, un homme aurait été aperçu fuyant la scène de crime à bord d'une berline bleue. Depuis, le parquet se refuse à tout commentaire supplémentaire sur l'enquête menée par la PJ de Lille.
Lundi à 18h30, les membres de l'USTT Valenciennes se rassembleront au Fort Minique afin de rendre hommage à Frédéric Hirson.
Une autopsie de son corps doit également être pratiquée ce lundi.