Interpellé par des militants du DAL 31 lors de sa visite à Toulouse ce lundi, le Président de la République a dit assumer ses décisions en matière de logement notamment. Répondant à un journaliste, il a aussi dit qu'il ne regrettait pas le terme de "fainéants" qu'il a employé.
La discussion est cordiale mais les positions sont clairement opposées. Dans le calme, le Président de la République, Emmanuel Macron a été interpellé dans la rue, à son arrivée à Toulouse lundi 11 septembre, notamment par un militant de Droit au Logement sur sa politique du logement qu'il est venu présenter à Toulouse.
Questionné notamment sur la question de la baisse de 5 euros des APL, le Président de la République n'a pas véritablement répondu. En revanche, il a explicité sa politique en matière de loyer indiquant notamment qu'il ne souhaite pas encadrer les loyers dans le parc privé ("Vous ne pouvez pas convaincre les gens de construire du logement, si vous baissez les loyers") mais s'appuyer davantage sur le parc social (Avec des prix modérés, faire davantage tourner les occupants et construire dans le parc intermédiaire).
Le Président a aussi été interpellé par un journaliste de l'émission Quotidien sur l'emploi du terme "fainéants" au sujet de ceux qui protestent contre la réforme du code du travail. "Regrettez-vous ce mot ?" lui a-t-il été demandé ? "Absolument pas". Assurant que pour lui, les "fainéants" sont "ceux qui pensent qu'on ne doit pas bouger en France et en Europe".
Emmanuel Macron avait déclaré vendredi à Athènes : "Je ne céderai rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes."
Ces propos, sans évoquer de cibles spécifiques, ont depuis suscité de vives réactions, notamment à gauche, alors que la CGT appelle à la mobilisation mardi contre la loi travail.