A Lourdes la ville a du mal à s'adapter à l'arrivée massive des pèlerins en bus

Lourdes se prépare à accueillir le traditionnel pèlerinage du 15 août. Historiquement, les pèlerins venaient en train, mais au fil des années, les cars  sont devenus le mode de transport privilégié. Pour déposer les voyageurs et leurs bagages, ils rentrent dans la ville malgré les contraintes.

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Le métier de chauffeur de bus est un peu compliqué à Lourdes. La dépose des passagers, l'acheminement des bagages jusqu'aux hôtels se fait parfois en pleine rue où transitent les cars, les voitures et les piétons.

Au fil des années, les bus sont de plus en plus nombreux. Rapides, sans contrainte horaires et confortables, ils prennent le pas sur les trains. Le pèlerinage du diocèse d'Arras par exemple, et les fidèles sont acheminés cette année par sept autocars. Un moyen de transport bien plus économique qu'un trajet en train.
"L'augmentation est de 21.000 euros pour le train. Pour 500 pèlerins, ça fait une augmentation de 40 euros par personne. J'ai demandé à la SNCF de revoir son devis où je changeais de mode de transport. Ils m'ont conseillé de changer de mode de transport donc nous sommes venus en car pour la 1ère fois cette année."  déclare Dominique Aucremanne, directeur du pèlerinage du diocèse d'Arras.

Si le bus coûte moins cher aux pèlerins, il apporte son lot de désagréments : encombrements et bouchons, pollution de l'air, sans oublier les parkings spéciaux à aménager. Une centaine de cars converge chaque semaine vers Lourdes. Dans une cité, un  périmètre d'arrivée concentré où des petites rues desservent 160 hôtels. Ce qui crée des problèmes d'embouteillages. Chacun veut être dirigé vers son hôtel, ce que la mairie essaie de faciliter.

La municipalité veut revoir l'entrée des bus dans la ville pour contourner le centre mais impossible de changer la dimension des ruelles étroites de la cité mariale.

Le reportage de Régis Cothias et Julien Lanchas

 

©France 3 Midi-Pyrénées

 

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