Le ministère égyptien de l'aviation annonce que des traces d'explosifs aurait été détectées sur les restes de victimes du crash, le 19 mai 2016, d'un avion de la compagnie EgyptAir reliant Paris au Caire, qui avait fait 66 morts.
La commission d'enquête égyptienne a transmis ces éléments au parquet, a ajouté le ministère en expliquant que selon la loi égyptienne le procureur est saisi "s'il devient clair aux yeux de la commission d'enquête sur le crash qu'il existe des soupçons sur l'origine criminelle de l'accident".
L'Airbus A320 effectuant le vol MS804 s'était abîmé en mer Méditerranée entre la Crète et la côte nord de l'Egypte après avoir soudainement disparu des écrans radars. Les 66 personnes présentes à son bord, dont 40 Egyptiens et 15 Français, avaient été tuées.
Jusqu'à aujourd'hui, les enquêteurs français ont privilégié l'hypothèse d'un incident technique alors que les autorités égyptiennes penchaient davantage pour l'hypothèse terroriste.
Une des deux boîtes noires retrouvées a révélé que des alertes signalant de la fumée à bord s'étaient déclenchées avant le crash de l'Airbus A320.