Nantes : après les dégradations de la nuit des radicaux anti-aéroport

C'est l'heure du nettoyage ce matin rue Crébillon et en centre ville de Nantes après les dégradations en marge du rassemblement pour Remi Fraisse mort ce week-end lors d'une manifestation contre le barrage de Sivens dans le Tarn.

Hier soir à Nantes, les gendarmes mobiles repoussent au flash-ball les émeutiers. #ZAD #NDDL #RemiFraisse pic.twitter.com/2aArqgbLC0

— Anthony Fouchard (@AnthonyFouchard) 28 Octobre 2014

Huit personnes ont été interpellées hier soir suite aux incidents qui ont émaillé la fin de la manifestation des anti-NDDL en soutien à Remi Fraisse, mort  ce week-end lors d'une explosion pendant un rassemblement dans le Tarn contre le barrage de Sivens.

Ce matin, rue Crébillon et le long du Cours des 50 otages l'heure était à constater et chiffrer les dégâts du fait des dégradations de la nuit. Ce matin, la maire de Nantes, Johanna Rolland dans un communiqué, a assuré vouloir porter plainte," je tiens à m’associer à la douleur de sa famille et de ses proches et à leur peine. Mais je déplore qu’à Nantes, des casseurs, au mépris des Nantais, aient profité de la tenue de ce rassemblement pour se livrer à de graves débordements : vitrines brisées, mobilier urbain détruit, nombreux graffitis, poubelles incendiées."
Jacques Auxiette, le président socialiste du Conseil Régional de son côté,  souligne qu'"aucun drame ne peut justifier des exactions et des violences à l'égard des agents ou des biens publics, comme des biens privés. Les dégradations et les débordements qui ont eu lieu à Nantes hier soir sont condamnables et n'honorent en rien la mémoire de ce jeune  homme de 21 ans. Lorsque le recueillement est de mise, la provocation ne peut être admise ".

Manifestation hier à #Nantes : 8 interpellations de casseurs, 5 en garde à vue pour violences sur agents, vol. pic.twitter.com/H6VAeGHdjQ

— Police Nationale 44 (@PNationale44) 28 Octobre 2014