Nantes : les ex salariés de Goss manifestent après le non paiement du salaire de janvier

Ils sont 32 sur le site nantais, dans une situation juridique ubuesque. Ils n'ont plus de travail mais ne sont pas licenciés pour autant. L'entreprise spécialisée dans les machines d'imprimerie avait été liquidée, mais cette liquidation avait été annulée au mois de décembre.

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Ils n'ont plus de travail mais ne sont pas licenciés pour autant. L'entreprise spécialisée dans les machines d'imprimerie avait été liquidée, mais cette liquidation annulée au mois de décembre...ils réclament le paiement du salaire de janvier, et veulent savoir sous quelles conditions ils vont être licenciés. Le fonds de garantie des salaires, AGS, ne semble pas les soutenir, d'où leur colère.

Wilfried Belloir, délégué CFDT

Ils sont 32 sur le site nantais, dans une situation juridique ubuesque. Ils n'ont plus de travail mais ne sont pas licenciés pour autant. L'entreprise spécialisée dans les machines d'imprimerie avait été liquidée, mais cette liquidation avait été annulée au mois de décembre. ©France 3 Pays de la Loire

Pour mémoire, début décembre, la coup d’appel de Douai (Nord) a annulé le rachat du fabricant de rotatives Goss international France (GIF) par sa maison-mère Goss international Europe (GIE), en 2013. Depuis, la direction de GIE estime que les 124 salariés repris lors de ce rachat (32 à Nantes, 92 à Chantilly) reviennent de fait dans le giron de GIF, liquidée en janvier 2014. Et a suspendu le versement de leurs salaires. Les syndicats avaient réussi in extremis à obtenir que les salaires de décembre soient versés. Mais la question se pose à nouveau pour les salaires de janvier.

Le 17 janvier s’était tenue une nouvelle réunion de négociation à Chantilly, avec des représentants de GIE, des AGS (assurance garantie des salaires, des services de l’Etat et des représentants des salariés. Mais sans l’avocat de ces derniers, qui n’avait pas été convoqué. 

L'objectif  de ces ex-salariés : faire reconnaître que GIE reste bien l’employeur des 124 derniers salariés de GIF. Et qu’il doit donc continuer de les payer jusqu’à ce qu’ils soient officiellement licenciés.
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