La justice coréenne a tranché, c'est l'Italien Fincantieri qui a été retenu pour reprendre le chantier nazairien mis en vente en octobre dernier.
Pour la CFDT, ce choix de Fincantieri "appelle plusieurs interrogations qu'il faudra lever dans les prochaines semaines, tant sur le plan industriel que social et stratégique."
D'un point de vue industriel, "la crainte de la CFDT est de voir" le chantier nazairien "se spécialiser uniquement dans les grands navires, de part sa grande cale, remettant en cause nos équilibres."
La CFDT s'inquiète aussi sur le plan social, estimant que"le risque est de voir arriver la recherche de "synergies" qui se font bien souvent au détriment de l'emploi, dans la recherche de doublons."
Côté stratégique, pour la CFDT "il y a une grande inquiétude d'un transfert de savoir-faire vers la Chine", savoir-faire à "préserver car ce dernier a un impact fort dans notre région avec des milliers d'emplois à la clé."
Chez les politiques, Marine Le Pen exprime ses "vives inquiétudes" par rapport à cette reprise et propose "une reprise à 51% par l'Etat".
Nicolas Dupont-Aignant, président de Debout la France, estime que cette reprise "achèvera bien notre industrie navale" n'hésitant pas à traiter de "traitres" les "élites mondialistes".Chantiers navals : vives inquiétudes autour de la reprise par l'italien #Fincantieri. Mon engagement : reprise à 51% par l'Etat. MLP
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 3 janvier 2017
Que nos élites mondialistes se rassurent: la reprise de #STX par son concurrent Fincantieri achèvera bien notre industrie navale. Traîtres !
— N. Dupont-Aignan (@dupontaignan) 3 janvier 2017
Franck Louvrier, conseiller régional LR des Pays de la Loire trouve, quant à lui, qu'il s'agit d'une "bonne nouvelle à sécuriser".
#FINCANTIERI #STX : une bonne nouvelle à sécuriser https://t.co/eZFpNpVdtJ
— Franck LOUVRIER (@franck_louvrier) 3 janvier 2017