La ville d'Amiens, qui a choisi de maintenir la grande réderie d'automne, doit payer le prix fort pour en assurer la sécurité. Les six entrées du site seront placées sous haute surveillance. 30 agents municipaux seront mobilisés.
En complément sur le terrain, les deux associations organisatrices font appel à des sociétés privées. Toutes les voitures seront contrôlées et affublées d'un macaron. Un dispositif dont le coût est estimé à 10.000€, selon Daniel Héripré, président des commerçants du quartier des Halles.
A partir de 7 heures, tous les véhicules devront évacuer la zone. Une décision à priori pénalisante pour les antiquaires.
Une fréquentation à la hausse
Malgré tout, Amiens semble bénéficier de l'annulation de la Braderie de Lille. "On a beaucoup plus d'exposants que les autres années, beaucoup plus de professionnels. Ce qui montre effectivement que ces gens là avaient l'habitude d'aller à Lille." confirme Daniel Héripré
Reste à ce jour une inconnue : l'Etat n'a pas encore détaillé les renforts policiers qu'il compte déployer
Un sujet de Jean-Paul Delance, Jérôme Arrignon et Léo Ségala ; avec Renaud Deschamps, adjoint au maire d'Amiens : Daniel Héripré, président des commerçants du quartier des Halles ; Gaël Mordac, président de la Fédération des commerçants d'Amiens