Recherches dans la Somme à Amiens : un plongeur hospitalisé, pronostic vital engagé

Un plongeur de la gendarmerie de Noyon, qui participait aux recherches dans la Somme suite à la chute d'une voiture mercredi soir à Amiens, a dû être hospitalisé en urgence après un massage cardiaque, vendredi matin.

Alors qu'ils recherchaient une potentielle troisième victime de l'accident présumé survenu mercredi soir à Amiens (une voiture était tombée dans la Somme et deux personnes avaient été secourues en hypothermie) les plongeurs de la gendarmerie de Noyon ont vécu un grave incident vendredi matin.

Dans des circonstances qui restent à préciser, l'un des plongeurs a dû recevoir un massage cardiaque. Il a ensuite été transporté au centre hospitalier d'Amiens. Son pronostic vital est engagé.

Avec : Anne-Laure Sandretto Procureure Adjointe du Parquet d'Amiens; un reportage de Jeanne Blanquart, Henri Desaunay et Nathalie Perrin


Le conducteur poursuit sa garde à vue


Le corps d'une troisième victime potentielle, un homme de 22 ans qui était peut-être dans la voiture au moment de la chute, était de nouveau recherché depuis 9h ce matin par les plongeurs de la gendarmerie de Noyon. Seule la voiture a été localisée. A la mi-journée, les recherches étaient manifestement suspendues.

Le commissariat de police d'Amiens, en charge de l'enquête, a par ailleurs révélé les résultats des tests opérés sur le conducteur de la voiture. Le jeune homme de 21 ans avait un taux d'alcoolémie d'1,8 grammes par littre de sang et était sous l'emprise de stupéfiants. Sa garde-à-vue, démarrée à la sortie de l'hôpital jeudi midi, a été prolongée jusqu'à samedi 12h45 maximum.
Note de la rédaction de France 3 Picardie
Certains d'entre vous ont pu lire une première version de cet article, annonçant la découverte d'une troisième victime. Cette information nous avait été livrée par deux sources fiables et officielles... qui se sont rétractées quelques minutes plus tard : ce n'est pas la troisième victime qui a été prise en charge, mais un plongeur. Nous avons immédiatement dépublié l'article pour le réécrire. Mais à cause d'un délai informatique incompressible, la première version est restée en ligne quelques minutes, causant un grand trouble chez certains d'entre vous. Nous nous en excusons.
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