Mobilisation ce samedi 20 mai en Italie. Plusieurs dizaines de milliers de personnes, dont des personnalités politiques et le maire de la ville, ont défilé à Milan pour manifester leur solidarité aux migrants.
La manifestation intervient alors que ce vendredi un homme a été trouvé mort en gare de Cannes La Bocca dans les Alpes-Maritimes. Le 12e depuis le début de l'année dans la région.
Il gran finale dei migranti:si balla e si canta da matti uscendo da Parco Sempione. Brividi. #nooneisillegal @radiondadurto pic.twitter.com/uuDrMtmys8
— Baobab Experience (@BaobabExp) 20 mai 2017
A milan, le cortège était précédé d'une pancarte "Ensemble sans murs" derrière laquelle se trouvait un canot pneumatique semblable à ceux utilisés par les migrants pour leur traversée de la Méditerranée vers l'Italie.
Plusieurs personnalités se trouvaient à la tête du cortège, dont le président du Sénat, Pietro Grasso, le maire de Milan Giuseppe Sala ou l'ex-commissaire européenne aux droits de l'Homme, Emma Bonino.
#20maggiosenzamuri Vignette. @emergency_ong @ilmanifesto pic.twitter.com/PlHi3MPNac
— Mauro Biani (@maurobiani) 20 mai 2017
La peur de nouveaux murs
Pietro Grasso, membre du Parti démocrate (PD, gauche) : "Aujourd'hui nous disons à voix haute, avec fermeté et sérénité, que nous ne ferons pas marche arrière, nous ne construirons pas avec les briques de l'intolérance, du racisme et de la peur de nouveaux murs et de nouvelles divisions".
"Intégrer les étrangers qui ont le droit de vivre dans notre pays", c'est-à-dire en règle avec les papiers, "n'est pas un cadeau ou un geste de générosité, cela sert à rendre le pays plus fort", a lancé M. Grasso.
De nombreux responsables de droite se sont opposés à cette marche. Cette manifestation "rend heureux les passeurs de migrants" et représente "une insulte pour les Italiens vivant sous le seuil de la pauvreté", a ajouté M. Salvini.
- Avec AFP