Michèle Picard, maire communiste sortante, finit largement en tête du 1er tour des élections municipales partielles de Venissieux (37,66%), loin devant C.Girard, candidat de la droite et du centre (28,65%) mais une quadrangulaire se profile au second tour.A moins que ...
Michèle Picard,maire sortant communiste de Venissieux, arborait dimanche un large sourire au sortir d'un premier tour qui la place largement en tête (37,66%)."Les Venissians ne sont pas versatiles "se réjouit -elle," puisqu'ils confortent leur choix de l'année dernière". Mais l'élection n'est pas encore gagnée car une nouvelle quadrangulaire se profile contre C.Girard ,candidat de la droite et du centre, arrivé deuxième (28,65%), contre le FN (15,93%) mais aussi contre le PS (15,01%).
A moins que ... A gauche , l'incertitude plane sur le maintien du PS ,qui n'avait pas réussi à s'entendre d'emblée avec le PC sur une liste commune. Michèle Picard ironise : "Nous verrons ce que G.Collomb décide". Allusion à l'engagement du maire de Lyon dans la campagne municipale et au soutien actif apporté au candidat socialiste Mr Lofti BenKhelifa. Réponse immédiate de D.Kimelfeld, secrétaire départemental du PS :" les Venissians souhaitent que cette ville reste dans la majorité métropolitaine. Mme Picard doit réfléchir avec nous à ce message". A gauche, les négociations de l'entre deux tours s'annoncent ardues...
A droite, Didier Monchau ,candidat du FN arrivé troisième (15,93%) n'écarte pas une alliance avec la droite : "Nous ne sommes pas fermés explique -t-il,à des listes patriotes ..." Une proposition aussitôt écartée par Christophe Girard,candidat de l'UMP et du centre :"On a besoin de gens compétents et on ne fait pas de bidouillage " explique-t-il, tout en soulignant qu'avec une abstention très forte au premier tour ,il y a là encore une énorme réserve de voix pour lui.
Philippe Cochet ,le patron de l'UMP du Rhône, écarte lui aussi toute alliance avec le Front national. Il clôt le débat d'une phrase lapidaire : "Il faut qu'ils retirent leur liste ".Un discours qui a fort peu de chances d'être entendu.Le FN semble en effet très soucieux de démontrer sa capacité de ralliement au second tour.