Ces éleveurs de la région travaillent tous pour "les veaux des frères Drevon". Leur "intégrateur" les a invité au Lac de Paladru, en Isère, ce vendredi 7 octobre 2016 pour parler gain de productivité et amélioration des conditions de travail.
Comment un éleveur indépendant peut-il s’en sortir sur le marché mondial ? Pas très bien, car le marché est hyperconcurrentiel.
Pour lutter contre la concurrence des grosses fermes de nos concurrents européens, il n’y a pas 36 solutions.
Il faut soit se distinguer (par la qualité, le bio, la vente directe …) soit se regrouper.
En Isère, le producteur de veaux Drevon a rassemblé autour de lui 130 éleveurs de la région. Il est devenu leur « intégrateur », c’est-à-dire qu’il fournit les veaux et les récupère au bout de 130 jours pour les mener à l’abattage et les commercialiser.
L’éleveur joue un rôle de « nounou ». Il fait grandir les veaux, les nourrit, les soigne, avec un cahier des charges bien précis. Une formule qui lui assure un revenu régulier.
Depuis la création de l’entreprise en 1983, les frères Drevon se sont construit une solide réputation basée sur le souci de la qualité et le respect de l’animal. Ils ont d’ailleurs été récompensés l’an passé par l’association Wellfarm, une association qui milite pour le bien-être des animaux de ferme.
Ce vendredi, tous les éleveurs qui travaillent pour les frères Drevon se sont retrouvés en Isère pour parler d’avenir et notamment d’investissements. La concurrence guette, il faut augmenter la productivité
Reportage Xavier Schmitt, Nathalie Rappuc