Enquête exclusive dans Libération dans le fief de Boko Haram au Nigéria. Nicolas Sarkozy doit-il revenir sur le devant de la scène, se demandent d'autres journaux. Le Monde pointe du doigt les mauvais comptes de l'Etat.
Moins de journaux dans les kiosques en ce jeudi de l’Ascension. L’occasion de se poser un peu, et de plonger dans le grand reportage proposé par Libération dans le fief de Boko Haram, au nord du Nigéria. L’enlèvement de plus de 200 jeunes filles à la mi-avril a mobilisé la planète entière, mais, nous explique-t-on : "ce kidnapping n’est que la plus spectaculaire opération d’un groupe barbare qui tue depuis des années par dizaines des Nigérians dans une totale indifférence, faisant exploser des bombes sur les marchés, brûlant des villages entiers, massacrant les chrétiens ou les musulmans modérés, visant particulièrement les écoles et les femmes".
Pendant ce temps, le monde politique s’emballe en France, et d’autres journaux se perdent en conjectures. Le Figaro, ainsi, se demande s’il ne serait pas temps pour Nicolas Sarkozy de revenir sur le devant de la scène, puisque Jean-François Copé n’est pas à la tête de l’UMP. Ses amis le presseraient de revenir.
Il manque de l'argent dans les caisses de l’Etat. D’après le Monde, la cour des comptes a débusqué un trou de 12 milliards d’euros dans le budget de l’Etat pour 2013 et, selon elle, le budget suivant serait iréaliste.
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Ce sera l'événement culturel de cette fin de semaine : l'inauguration, demain, du musée Soulage à Rodez, en présence du président de la république. La Dépêche du Midi et Centre Presse Aveyron s'en font l'écho. France 3 Midi-Pyrénées a suivi l'accrochage des dernières oeuvres, et les préparatifs.
On passe aux choses sérieuses, à l'approche de l'été. Les premières mesures anti-sécheresse sont prises. Ainsi, dans l'Hérault, il est désormais impossible de laver soi-même sa voiture, rapporte le Midi Libre. Dans le département, explique le site internet de France 3 Languedoc Roussilon, la pluviométrie affiche un déficit cumulé de plus de 60%.
DAns l'Aube, le mécontentement règne, à lire l'Est-Eclair. Les trois week ends prolongés du mois de mai, dont celui qui débute, coûtent cher à l'activité économique, et en plus ils ne rapportent rien, car l'activité touristique ne décolle pas. Sur le littoral méditerranéen, on n'entend pas le même son de cloche, dit France 3, c'est sans doute affaire de climat et de mer...