Au sommaire de cette revue de presse : La guerre déclenchée contre l'organisation de l’Etat islamique en Irak et la grève des pilotes d'Air France qui ne s’essouffle pas.
"L’Etat islamique a donc été frappé pour la première fois dans son fief syrien" par des missiles américains titre Le Monde, qui précise que Washington, avec le soutien de 5 alliés arabes, a visé la ville de Rakka, bastion des djihadistes.
Pour sa part, "la France refuse de céder à la terreur islamiste" écrit Le Figaro "Alors que le sort de l'otage français en Algérie, le niçois Hervé Gourdel, est toujours incertain", François Hollande a rejeté hier tout "chantage ou ultimatum", ajoute le quotidien.
Une prise d’otage qui fragilise l’hexagone selon Libération qui se demande si "cette guerre contre l’Etat islamique est une guerre juste" et considère surtout que c’est une guerre qui se cherche. Le quotidien estime que "Paris justifie une intervention en Irak par la lutte contre le terrorisme mais les finalités et la durée de l'opération restent floues".
"Quels sont les objectifs militaires de cette guerre ? La stratégie est-elle pertinente ? Pourquoi la France a-t-elle décidé d’y participer ? Pour combien de temps ?" se demande le quotidien.
A propos de cet état islamique, le DAECH, La Croix propose une "radiographie" de ce que le journal appelle clairement un groupe terroriste, et non pas un état.
"L’Etat islamique reste une menace sur le monde" lance Aujourd’hui en France revenant sur "un incroyable cafouillage" survenu quand trois présumés djihadistes français expulsés mardi dernier de Turquie pour la France afin d’y être interpellés ont purement et simplement disparus. L’avion dans lequel les trois hommes étaient censés se trouver a atterrit à Marseille au lieu d’Orly où la police les attendait. Le ministère de l’Intérieur a reconnu dans la soirée les avoir manqués parce qu’il n’avait pas été informé à temps d’un changement de destination de leur vol. Parmi ces djihadistes présumés, l’un d’eux est le mari de Souad Merah, le beau frère du tueur à scooter.
Comme pour résumer, pour L’Humanité, « le monde est sur une poudrière et l’ONU doit reprendre la main »
Autre presse, autre manchette : Les pilotes de la compagnie d’air France ont engagé un bras de fer contre leur direction selon Métro. Après 10 jours de conflit, aucune sortie de crise ne semble se dessiner. Pour le quotidien "c’est l’impasse".
Et non seulement c’est l’impasse mais "Air France a les ailes coupées" pour l’autre gratuit 20 Minutes, qui précise qu'"en dix jours, la grève des pilotes a déjà coûté près de 200 millions d'euros" à la compagnie.
Et ça ne risque pas d’aider "L’économie française qui ne redémarre toujours pas" constate Les Echos. Pour le quotidien économique "le climat des affaires se dégrade en France" et "les marges des entreprises sont sous tension".
Enfin, L’équipe se réjouit ce matin et considère "flamboyants" ces marseillais, emmenés par un grand Gignac, qui ont superbement submergés Reims hier soir, 5 à 0. Leur place de leader est solidement confortée pour le quotidien.
A lire également dans la presse régionale
"L’attente est insoutenable" titre Nice Matin, qui revient sur le rassemblement de soutien organisé hier à Saint-Martin-Vésubie où les villageois sont abasourdis. Les islamistes qui retiennent le guide niçois, Hervé Gourdel, en otage menacent de l’exécuter si la France n'interrompt pas ses opérations contre l'Etat islamique (EI) en Irak dans les 24 heures.
Hervé Gourdel vient de Nice, où il vit avec son épouse. Mais l'otage enlevé en Algérie dimanche 21 septembre est aussi bien connu à Saint-Martin-Vésubie, dans les Alpes-Maritimes, où s'est rendue une équipe de France 3 Côte d’Azur. C'est là qu'il exerce, depuis plus de vingt ans, son métier de guide de haute montagne.
Via un communiqué, la famille d'Hervé Gourdel s'est exprimée. Elle parle de sa grande douleur et accorde sa confiance aux autorités algériennes et françaises. "Hervé, nous sommes impatients de te retrouver parmi nous et nous t'attendons".
"Mon petit-fils est mort dans mes bras" titre Le Courrier de l’Est qui rappelle que le procès Xynthia se poursuit aux Sables-d’Olonne. Ce témoignage est celui d’Angevine Elisabeth Tabarly qui à son tour, a témoigné. Le 28 février 2010 à la Faute-sur-mer, elle a perdu son petit fils et son mari. Un procès suivit également, jour après jour, par France 3 Pays de la Loire. Hier, les parties civiles, les avocats magistrats et journalistes ont dû patienter quelques minutes hors de la salle d'audience avant de reprendre place.
A 17h15, l'audience n'avait pas encore repris.
L'alarme se serait déclenchée en se mettant en sécurité suite à une panne générale de courant des Sables d'Olonne à Brem-sur-Mer.
"240 vendangeurs polonais mal logés et mal nourris" L’Union fait sa "Une" ce matin sur ce groupe de vendangeurs, employés par plusieurs vignerons de Fleury-la-Rivière (Marne), dans des conditions de vie cauchemardesques. Ce sont les gendarmes qui y ont mis fin.
France 3 Champagne-Ardenne relève que les denrées alimentaires qu'ils consommaient étaient périmées. Ces vendangeurs dormaient dans des chambres surpeuplées.
Les salles des fêtes de deux communes, dont celle de Damery (Marne) ont été ouvertes en urgence pour les accueillir. La Croix Rouge a pris en charge ces 240 vendangeurs, en grande partie retournés dans leur pays depuis. Une enquête a été ouverte.