Au sommaire de cette revue de presse: Le bras de fer entre le gouvernement français et la commission européenne, le cas des migrants en attente d'être expulsés et des lecteurs qui proposent des idées au gouvernement pour faire bouger la France.
Bruxelles ne croit pas aux prévisions de la France pour 2015 annonce Le Monde.
En effet, "la Commission européenne prévoit une croissance française limitée à 0,7% pour 2015, alors que pour construire son budget, Paris a tablé sur 1%".
Un scénario trop rose au goût du Figaro et qui ne pouvait qu’être désavoué. Pour le quotidien, à Bruxelles, la vengeance est un plat qui se mange froid. La Commission, qui mourait d'envie de sanctionner la France pour son laxisme budgétaire, avait été fermement invitée la semaine dernière à ne pas provoquer d'esclandre, au nom des intérêts supérieurs de la diplomatie européenne. Alors la volée de bois vert qu'elle vient de lui envoyer n'en est que plus cruelle. "Au train d'escargot où vont les choses", explique-t-elle sans plus d'égards, la France se prépare un avenir sans croissance, mais plein de chômage et de déficits. (...) fin de citation.
La faute à l’Union Européenne réplique Libération, c’est elle qui casse la croissance pour le quotidien qui pointe la responsabilité du commissaire européen, Pierre Moscovici.
Même son de cloche pour Les Echos, Le tout nouveau commissaire français va devoir d’ici la fin du mois de novembre trouver des accords avec ses anciens collègues du gouvernement si la France ne veut pas garder le bonnet d’âne de l’Europe.
Parmi les autres les autres sujets du jour, "les sans papiers sont en bout de piste" ironise en demie teinte le gratuit Métro qui "a pu se rendre au centre de rétention administrative situé près de l'aéroport de Roissy" à Paris.Et pour que le tableau soit complet, L'Humanité vous embarque ce matin sur un de ces bateaux Frontex, du nom de l'agence européenne qui "poursuit les embarcations de fortune" et traquent ces migrants venus chercher asile.
Enfin, à la veille de l'intervention télévisiée de François Hollande, Aujourd'hui en France choisit de donner la parole à 20 lecteurs qui expliquent 20 décisions qu'il faudrait prendre pour faire bouger la France.
A lire également dans la presse régionale
Les agriculteurs sont plus qu’en colère et dénoncent la surenchère administrative et environnementale dont ils sont les victimes. A l’appel de la FSDEA, ils comptent bien le faire savoir aujourd’hui à travers une série d’actions et de manifestations dans toute la France. Au Mans, Le Maine Libre annonce ce matin que les jeunes agriculteurs ont installé une mini-ferme dans les jardins du pôle administratif de Paixhans, et manifestent aujourd’hui aux côtés de la FDSEA. Les agriculteurs de la région d’Angers prévoient un déferlement d’une centaine d’engins dans les rues de la ville, titre Le Courrier de l’Est et France 3 Centre. A Toulouse "ça va coincer" titre La Dépêche, trois mille agriculteurs et quatre cents tracteurs sont attendus dans les ruesde la ville rose à l’occasion de cette journée nationale de mobilisation. Une belle pagaille en perspective à suivre sur France 3 Midi-Pyrénées.
Un mort dans les Alpes-Maritimes, des dégâts, des pannes de courant, et un brin de lassitude: un nouvel épisode de fortes pluies touche depuis lundi un grand quart sud-est du pays, avec désormais sept départements en vigilance orange. Le Dauphiné Libéré revient ce matin sur ce vent à 200km/h et le déluge qui a frappé l’Isère. Plus de 2000 foyers ont été plongés dans le noir notamment dans le sud de du département. Plus tard, c’est la pluie qui a provoqué inondations et débordements, principalement dans la vallée du Rhône. A suivre sur France 3 Alpes et France 3 Rhône-Alpes.
"Les célèbres chocos BN deviennent turcs" titre ce matin Presse Océan. Le britannique United Biscuits a cédé la biscuiterie nantaise au turc Yildiz Holding qui va ainsi devenir le troisième fabricant de biscuits au monde. Le goûter préféré des jeunes français, comme la publicité le vendait dans les années 70, sera toujours fabriqué à Vertou. Aucun montant n'a été fourni pour la vente de l'entreprise, mais la presse économique évoque la somme d'environ 2 milliards de livres (2,55 milliards d'euros). Pour la petite histoire à lire sur France 3 Pays de la Loire, BN est avec LU une particularité "nanto-française", comme des icônes de l'industrie du biscuit sucré et inégalé dans le monde.