Ce mercredi 26 mars, Sami Beldjenna en est à son 15e jour de grève de la faim devant l'Hôtel de Ville de Grenoble. Il a cessé de s'alimenter depuis le 12 mars dernier pour retrouver un poste de gardien de Police municipale.
Sami Beldjenna s'est invité dans le décor des Municipales à Grenoble. En installant sa tente au pied des marches de la mairie, il attire les regards, entouré de drapeaux Force Ouvrière. Au début, il y avait une deuxième tente, celle de Michèle Guyot qui demandait sa réintégration dans l'équipe des agents municipaux. Elle a été entendue. Sami Beldjenna est, lui, resté sur le carreau. Il est aussi sous le coup d'une décision de justice qui l'oblige normalement à quitter les lieux.
Après avoir été suspendu de la Police municipale, il a de nouveau obtenu son agrément par voies judiciaires, mais la mairie n'accepte pas son retour au poste de gardien. Les négociations n'ont rien donné.
"Démonstration est faite que la municipalité grenobloise préfère voir lentement mourir un homme sous ses fenêtres plutôt que de faire la moindre concession et de rendre justice à un de ses agents", explique FO dans un communiqué au 15e jour de la grève de la faim de Sami Beldjenna. Le syndicat demande au plus vite une médiation menée par "les autorités préfectorales, le Procureur de la République, le Conseil général de l’Isère, la Métropole."
France 3 Alpes a rencontré Sami Beldjenna au 13e jour de sa grève de la faim