Le 18 novembre, les scientifiques du Laboratoire de Glaciologie de Grenoble partiront en Antarctique pour une nouvelle campagne de recherche sur la calotte glaciaire. Sur le plateau, trois experts sont venus nous parler de leur mission dans le camp de base Concordia.
Le 18 novembre, les scientifiques du Laboratoire de Glaciologie de Grenoble partiront en Antarctique pour une nouvelle campagne de recherche sur la calotte glaciaire.
Durant trois mois, ils vont tester un nouveau matériel capable d’analyser en direct les caractéristiques de la glace, jusqu’à 3.000, 4.000 m de profondeur. Cette profondeur de glace correspond à un retour dans le passé de 800 000 ans. A cette période, la Terre a connu un saut climatique, dont on ignore encore les raisons. L’analyse des gaz et matières renfermées dans ces glaces ancestrales permettra peut-être de déterminer la date exacte de ce phénomène et d’émettre quelques hypothèses sur son origine.
Pour l’appareil de mesure, testé pour l’instant uniquement dans le laboratoire grenoblois, ce sera la première utilisation in situ. L’objectif de cette campagne sera de le descendre et le faire fonctionner jusqu’à 1.000 m de profondeur.
Dans cette émission, nous avons également évoqués le quotidien des personnels vivant dans la base de Concordia. La station Concordia est située à 3.200 m d’altitude, sur le plateau continental Antarctique à une distance de 1.100 km de la base française de Dumont d’Urville et de 1.200 km de la base italienne Terra Nova Bay. C’est la seule base permanente européenne située à l’intérieur des 14 millions de kilomètres carrés du continent antarctique.
Christian Deville recevait sur le plateau de l'émission :
- Joel Savarino, directeur de recherche LGGE
- Olivier Alemany, Ingénieur au laboratoire de glaciologie de Grenoble.
- Sébastien Moncenis, technicien