Une fresque peinte à la gare de Grenoble et représentant deux policiers matraquant la République crée en ce moment la polémique. Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a réagi, dans un tweet, en apportant son soutien aux policiers.
"Plein soutien aux policiers qui protègent chaque jour les Grenoblois et qui attendent d’Éric Piolle qu’il leur dise ses regrets", a réagi le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve dans un tweet, à propos de la fresque peinte sur un mur en gare de Grenoble. On y voit une Marianne matraquée par deux policiers.
Le reportage de Jordan Guéant, Gilles Ragris et Franck Céroni
Plein soutien aux policiers qui protègent chaque jour les Grenoblois, et qui attendent d'@EricPiolle qu'il leur dise ses regrets #fresque
— Bernard Cazeneuve (@BCazeneuve) 26 juin 2016
L’art peut être subversif"
Un pochoir de 6 mètres sur 3, réalisé à la hâte et mettant en scène deux agents des forces de l’ordre armés d’un bouclier 49.3 frappant sur la République. Une création signée GO In, pseudo d’un artiste anonyme bien connu des initiés pour produire des œuvres volontairement engagées ou provocatrices.
Cette fresque conçue dans le cadre du "Street Art Fest" en partie organisée par la mairie n’a pas non plus manqué de faire réagir au cabinet du maire: "Nous, en tant que politiques, on s’interdit de vouloir gérer la création artistique. C’est une œuvre d’art et l’art peut être subversif."