Dès l'ouverture du procès des meurtriers de Kevin et Sofiane, les avocats ont déposé des conclusions contestant l'installation d'un nouveau box vitré dans la salle d'audience, qui "porte atteinte", selon eux, "au droit des accusés à un procès équitable".
Le Syndicat des avocats de France (SAF) a aussi déposé des recours en justice contre ce box, qui ont finalement été rejetés par le tribunal de grande instance et le tribunal administratif de Paris. La "cage de verre" s'avère conforme aux normes de la Chancellerie.
France 3 Alpes a pu constater que les accusés peuvent entendre le président de la cour qui a un micro. En revanche, ils peuvent avoir du mal à entendre leurs avocats. Au-delà de ce constat, ne risquent-ils pas de "rester dans leur bulle, comme étrangers aux débats", se demande Jean-Christophe Solari, journaliste.
Extrait 19/20 France 3 Alpes