C'est une fuite qui est à l'origine de l'inquiétude, une note interne qu'un syndicat s'est procurée. Le chiffre d'environ 1.000 emplois menacés y apparaîtrait, selon la CFE-CGC chez STMicro. Grenoble et Crolles seraient en première ligne.
STMicro va-t-il vendre ou fermer sa division DPG?Depuis mai, et "la sortie" du PDG de STMicro, Carlo Bozotti, qui avait déclaré "inacceptables" les pertes de la division Digital Product Group, l'inquiétude a gagné les sites de ST de la région grenobloise. "Le problème doit être réglé et nous étudions les options", avait, à l'époque, expliqué le PDG, sans préciser si une vente était à l'étude.
Selon le syndicat CFE-CGC du groupe, STMicroelectronics envisagerait de vendre sa division DPG déficitaire ou de la fermer pour partie, ce qui se traduirait par la suppression d'un millier de postes en France. Trois scénarios seraient évoqués dans une note interne que les syndicalistes ont pu récupérer: une réduction des effectifs à 1.200 personnes (sur 2.500), une réduction à 400 personnes et une à 300 personnes.
"Grenoble est le site de développement stratégique de cette division, Crolles est le centre de développement technologique... donc l'essentiel de l'effectif se trouve ici", témoigne Dominique Savignon, secrétaire du C.E, relativement inquiète.
Interview
durée de la vidéo : 00h01mn20s
Intervenante : Dominique Savignon, secrétaire du C.E (CGT)
•
©INA
Comme les Etats français et italien détiennent, à parts égales, 27,5% du capital de STMicro, la CGT espère, de son côté, que les gouvernements vont bouger. Une réunion est prévue début octobre à Bercy.
Interview
durée de la vidéo : 00h01mn21s
Intervenant : Marc Nauroy, délégué syndical CGT
•
©INA