Tunnel du Chambon: "Les travaux commenceront en mai", Jean-Pierre Barbier - président du Conseil départemental de l'Isère

Interview. Invité de La Voix est Libre sur France 3 Alpes ce samedi 19 mars, le président LR du Conseil départemental de l’Isère, Jean-Pierre Barbier, annonce des avancées concernant les travaux du Tunnel du Chambon.

Un an après le glissement de terrain d'une partie du pan de la montage, le tunnel du Chambon est toujours fermé. La vie des habitants du Bourg-d’Oisans et de La Grave tourne depuis au ralenti, malgré l'ouverture d'une route de secours. Cette solution provisoire, qui doit servir uniquement au trafic local, ne satisfait pas la population qui vit principalement du tourisme. Lors de l'émission La Voix est Libre, le président du Conseil départemental de l'Isère a fait le point sur le dossier, avec une bonne nouvelle à la clé. 

Les travaux du tunnel commenceront dans deux mois"





"Comprenant la douleur des gens", le Conseil départemental a souhaité mettre tout en oeuvre pour remettre en service le tunnel reliant Grenoble (Isère) à Briançon (Hautes-Alpes). Une entreprise, EIFFAGE, vient d'être retenue pour effectuer "les travaux qui commenceront en mai". Si aucun retard n'est constaté, le tunnel devrait ouvrir de nouveau "en novembre prochain, si tout se passe bien", nuance Jean-Pierre Barbier. Toutefois, d'autres phases de reconstruction seront encore à prévoir en 2017.

Intervenant : Jean-Pierre Barbier, président LR du conseil départemental de l'Isère

 

C'était un vrai ras-le-bol !"





Face à Sébastien Louvet, membre du collectif du Chambon, Jean-Pierre Barbier est revenu sur les actions du département depuis le 10 avril 2015, date à laquelle le tunnel a été fermé. Pendant sept mois, la RD 1091 a été totalement coupée, et il a fallu recourir à des navettes pour permettre aux travailleurs de la Haute Romanche de rejoindre l’Oisans. Selon le député LR, ce moyen de transport aura coûté "750 000 euros" au conseil départemental, qui a également financé à hauteur "de 7,5 millions d'euros" la construction d'une route de secours. Ouverte en novembre dernier, elle a été réalisée sur la rive opposée et accueille plus de 700 voyageurs par jour. Toutefois, elle ne permet pas un trafic plus important, notamment lors des vacances scolaires. Un manque à gagner non négligeable pour les centaines de travailleurs des stations de l'Oisans, qui expriment leur "ras-de-bol", à l'instar de S. Louvet. 

Intervenant : Sébastien Louvet, membre du collectif du "Chambon"

 

La seule stratégie de communication, c'est un panneau indiquant 4 heures de détour !"





Pour les membres du collectif du Chambon, la situation n'est plus tenable, et il faut réagir rapidement. Ils réclament plus de visibilité pour leur vallée qui fonctionne principalement avec le tourisme. Un de leurs reproches concernent les panneaux de signalisation qui indiquent que la route est fermée, et qu'il y aura un détour important. "La seule stratégie de communication, c'est un panneau indiquant 4 heures de détour !", regrette S. Louvet.

Pour Jean-Pierre Barbier, la route de secours doit servir uniquement pour "le grand trafic local", et non pas pour les touristes venus pour la semaine. Il estime qu'un détour "ne serait pas très grave". Sébastien Louvet n'est pas de cet avis et pense que le "bateau coule !" Il évoque notamment les Parisiens qui préfèrent se rendre à l'Alpe d'Huez, plutôt qu'à Serre Chevalier et son détour obligé de trois heures minimum. 
Le député Les Républicains propose de continuer à chercher des solutions ensemble, et à réfléchir à une nouvelle signalisation pour cet été. 

Intervenants : Jean-Pierre Barbier, président LR du Conseil départemental de l'Isère / Sébastien Louvet, membre du collectif du Chambon

 

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