C’est la deuxième discipline la plus rapide en ski alpin après la descente. Le super-G est l’abréviation de l’anglais « Super Giant Slalom », (super slalom géant).
Le super-G se déroule en une seule manche. Comme la descente, le super-G appartient aux disciplines rapides, les disciplines dites «de vitesse».
Le super-G est un compromis entre la descente et le géant : plus technique que la descente mais plus rapide que le géant. Le parcours est plus court que celui d’une descente, le dénivelé est moindre qu’en descente, et les portes sont plus rapprochées.
Contrairement à la descente, les skieurs ne peuvent s’entraîner à pleine vitesse sur un tracé de super-G.
Histoire. Le premier super-G officiel de l’histoire du ski alpin a eu lieu en Coupe du Monde, en décembre 1982 lors du Critérium de la première neige de Val d'Isère. Il a été remporté par le suisse Peter Müller. Lors des trois premières années, le super-G n’est pas une discipline à part entière, et les résultats en Super-G comptent dans le classement du Géant en coupe du Monde. Le Super-G devient une discipline indépendante à partir de la saison 1986.
Il apparaît aux championnats du monde en 1987 à Crans-Montana (Suisse), puis aux Jeux olympiques d’hiver à Calgary (Canada) en 1988, où Franck Piccard décroche l’or.
Parmi les meilleurs spécialistes de Super-G, on peut citer l’Autrichien Hermann Maier (24 victoires de Super-G en Coupe du monde, champion du monde en 1999, champion olympique en 1998), ou encore le Norvégien Aksel Lund Svindal (15 victoires en Super-G en Coupe du monde), son compatriote Kjetil André Aamodt (triple médaillé d’or en Super-G)…
L’américaine Lindsey Vonn est, quant à elle, montée 27 fois sur la plus haute marche du podium de Super-G en Coupe du monde, et a soulevé 5 fois le globe de la spécialité !
Equipement. En Super-G, la FIS impose une longueur de skis d’un de minimum 205 cm pour les hommes, et 200 cm pour les dames, avec un radius de 45 m.