A Strasbourg, la rentrée de quelques étudiants perturbée par les punaises de lit. 80 chambres en sont infestées à la cité universitaire de la Robertsau. En cours de désinfection, elles resteront fermées au moins pendant un mois.
Dans la cité universitaire de de la Robertsau à Strasbourg, les punaises de lit prolifèrent depuis trois ans.
La literie déjà remplacée
A l'intérieur, toute la literie a déjà été remplacée, mais rien à faire. Près d'une chambre sur 10 est encore infestée. Et reste donc inoccupée. Un véritable cauchemar pour les étudiants.« C'est quelque chose qui est très difficile socialement et psychologiquement parce que ça gratte, ça pique, ça s'insinue dans les vêtements, et régulièrement les étudiants se demandent « est-ce que c'est moi qui est sale, est-ce que c'est mon voisin ? » , explique Tommy Veyrat, Président de l'AFGES, l’Association fédérative générale des étudiants de Strasbourg.
Un chien appelé à l'aide
A l'origine du mal : un insecte suceur de sang de quelques millimètres. Mais particulièrement coriace. De quoi justifier de nouvelles méthodes. Comme le recours à un chien renifleur, le seul dans la région utilisé pour détecter les nuisibles. A Strasbourg, c'est lui qui a inspecté toutes les chambres de la cité universitaire.« L'odorat du chien est fiable à 95 %, explique Jonathan Buckley, maître-chien. Donc par rapport au 30 % du contrôle visuel humain, on est sur quelque chose de beaucoup plus fiable. »
Ce même chien sera à nouveau chargé fin septembre d'inspecter les chambres de la cité universitaire de la Robertsau. On saura alors si elles peuvent rouvrir au public, et accueillir de nouveaux étudiants