Question : "les microARNs font-ils la police dans les cancers de la surrénale ?"
Comment ? Vous ne comprenez pas la question ? C'est simple. Je vous explique ou plutôt, Aurélien Quillet, 27 ans, de l'université de Rouen explique.
Une thèse en 180 secondes et une diapositive
Pour ce concours "Ma thèse en 180 secondes" le jeune chercheur a présenté le sujet très scientifique, en vulgarisant la thèse avec des mots compréhensibles du grand public dans un temps limité de 180 secondes chrono, et pas une seconde de plus.C'est là, le défi lancé par la Conférence des Universités de France et le CNRS aux doctorants des universités. Pour ce concours de vulgarisation scientifique, "Ma thèse en 180 secondes",12 doctorants de l'Université de Normandie étaient en compétition au Havre dans l’amphithéâtre de Manneville à l'UFR des Sciences et Techniques.
Ce jeudi 31 mars, pour illustrer son propos Aurélien Quillet, 27 ans, a présenté et commenté une seule diapositive résumant sa thèse. Alors ? Pour comprendre, Aurélien explique et tout est là ... ou presque
Aurélien Quillet avant dernier candidat #MT180R #Normandie. pic.twitter.com/Js8CfaPGtC
— Normandie Université (@normandieuniv) 31 mars 2016
Aurélien Quillet participera à la demi-finale nationale réunissant les lauréats de toutes les universités de France le 30 mai prochain à Bordeaux. Pour cette 3è édition de "Ma thèse en 180 secondes", la finale aura lieu le 31 mai, toujours à Bordeaux.
12 concurrents en compétition pour "Ma thèse en 180 secondes" Normandie
Pour la finale régionale de Normandie qui se disputait jeudi au Havre, Aurélien Quillet a remporté 1er prix du jury de "Ma thèse en 180 secondes" devant 11 autres concurrentsAurelien Quillet Prix du jury #MT180fr #Normandie représentera la Normandie à Bordeaux le 31 mai pour le national. pic.twitter.com/Y6IICaxoKH
— Normandie Université (@normandieuniv) 31 mars 2016
12 candidats en compétition de vulgarisation scientifique
Rendre compréhensible pour tous une thèse scientifique, en 180 secondes et pas une seconde de plus, relève de la performance.Pour les 12 concurrents il s'agissait de faire "un exposé clair, concis et convaincant d'un projet de recherche, en trois minutes chrono. Depuis 3 ans, ce défi « Ma thèse en 180 secondes » est organisé par la Conférence des présidents d’université (CPU) et le CNRS. »
Nos 12 candidats #Normandie #MT180 #MT180FR @CNRS @normandieuniv @CNRS_Normandie pic.twitter.com/nQKTXwLN1q
— Paul Étienne Kauff (@KauffPe) 31 mars 2016
#MT180 : 28 finales régionales
Ce jeudi 31 mars, l’université de Normandie organisait au Havre une des 28 finales inter-universitaires du concours. Avec la première participation des universités de Nouvelle-Calédonie et la Réunion, ce sont plus de 180 établissements publics d’enseignement supérieur dont la totalité des universités qui participent cette année, avec l'appui des délégations régionales du CNRS : un record !Les 12 candidats de la finale régionale #Normandie de #MT180FR réunis sur scène pendant la délibération du jury pic.twitter.com/W4sO3RkyTq
— Université de Caen (@Universite_Caen) 31 mars 2016
Qu'est ce que le concours "Ma thèse en 180 secondes" ?
Le concours « Ma thèse en 180 secondes » propose aux doctorants d’expliquer leur sujet de thèse en trois minutes seulement, en le rendant passionnant et compréhensible par tous. En 180 secondes chrono, et pas une seconde de plus, chaque étudiant ou étudiante doit ainsi effectuer un exposé clair, concis et convaincant de son projet de recherche, le tout avec l’appui d’une seule diapositive !Une occasion unique pour eux de vulgariser le contenu et les enjeux de leurs travaux auprès du grand public et d’acquérir des compétences en communication, bien au-delà du simple exercice de style.