Ce lundi 25 février, le maire PCF de Firminy, dans la Loire, Marc Petit fait appel de sa condamnation à un mois de prison avec sursis pour agression sexuelle sur une employée du conseil départemental du Puy de Dôme.
Le Maire de Firminy a annoncé aujourd'hui qu’il va faire appel de sa condamnation et qu’il conserve ses mandats à la tête de la ville et du Conseil départemental. Pas d’informations en revanche sur son poste à la Métropole de Saint-Etienne dont Gaël Perdriau menace de le démettre lors d’une prochaine assemblée.
le maire de Firminy, condamné à un mois de prison avec sursis pour agression sexuelle le 14 février, annonce qu'il fait appel. En outre l'élu refuse de démissionner. Intervenants : Marc Petit, Maire de Firminy (PCF) / Laurence Juban, 2ème adjointe au Maire de Firminy (PS) - 25/2/19
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Marc Petit, maire communiste de Firminy, dans la Loire, a été condamné le 14 février dernier par le tribunal correctionnel de Saint-Etienne. L'élu a été condamné à un mois de prison avec sursis pour agression sexuelle commise en juillet 2016 sur une employée du conseil départemental du Puy de Dôme. Les faits s'étaient déroulés en Turquie. Marc Petit avait dix jours pour faire appel.
L'élu ligérien, qui clame son innocence et dont l'avocat avait plaidé la relaxe en première instance, sera rejugé d'ici fin 2019 ou en 2020 devant la cour d'appel de Lyon.
"On aurait été ravis de s'arrêter là. Mais je m'y attendais, même s'il a entretenu le doute jusqu'au dernier jour", a réagi l'avocate de la plaignante, Me Anne Paccard.
Bien que confronté à une situation politique difficilement tenable, Marc Petit, 51 ans, avait annoncé le 15 février, au lendemain de sa condamnation, qu'il ne démissionnerait pas de ses mandats de maire, conseiller départemental de la Loire et vice-président de Saint-Etienne Métropole.