100 kilomètres par jour pendant 100 jours, c'est le défi fou que s'est lancé un coureur normand. Il s'est donné trois mois pour réaliser un tour de France soit 10 000 km entre Le Havre et Deauville. Nous l'avons rencontré sur sa 56e étape entre Vichy et Clermont-Ferrand.
Courir 100 kilomètres par jour pendant 100 jours, c'est le défi fou que s'est lancé Patrick Malandain. Ce normand s'est donné trois mois pour réaliser un tour de France en baskets soit 10.000 km entre Le Havre et Deauville. Il entend ainsi battre un record du monde.
Ce mercredi, il entame la 56e étape de son périple entre Clermont-Ferrand et Issoire. Dés le lever du jour, il court. Après 6 heures, il a déjà parcouru 45 kilomètres et il se dit "en pleine forme ! Il fait beau donc je ne sens plus les douleurs, c'est une journée agréable qui se passe bien, et il y a de belles choses à voir que je ne connais pas et ça motive ma course !"
Patrick Malandain n'est pas un débutant en la matière : il a déjà traversé l'Australie, les Etats-Unis et l'Europe en courant. Il a donc de l'expérience et de la méthode. "Le réveil a lieu vers 3h30 du matin pour un départ vers 4h45 ou 5h, tout dépend de la rapidité de la préparation. Ensuite, ça va s'échelonner jusqu'à 14 heures, 14 heures 30 voire 15 heures de course dans la journée avec pas d'arrêt, sauf un au vingtième kilomètre. Je m'y offre un deuxième petit déjeuner, et après, toutes les 30 minutes, un petit en-cas."
/regions/2020/06/09/5edef2cd5c31c_vlcsnap-2016-04-13-19h20m04s73.jpg)
Fabienne, sa femme, suit Patrick tout au long de ce long chemin. C'est elle qui a réalisé le parcours. Partis du Havre en février, ils doivent arriver à Deauville fin mai, si tout va bien ! Fabienne y veille en changeant parfois l'itinéraire : "ici, la route était dangereuse, il n'y avait pas de petite ligne pour matérialiser le petit espace où il court d'habitude, donc on a pris une route plus calme !"
La route est encore longue jusqu'au record du monde mais la motivation semble toujours bien présente à ce stade. Quant à savoir pourquoi Patrick Malandain ressent ce besoin de courir après ses limites, "à vrai dire, c'est peut-être pour prouver qu'on existe, c'est monter un mur devant soi, se créer un objectif et essayer tout simplement de le franchir !"
-> Plus d'informations sur son site internet
