Une partie des enquêteurs ainsi que le procureur de la République d'Annecy ont donné une conférence de presse mercredi à 17 heures. Selon le procureur Eric Maillaud, ces derniers favorisent trois grands axes de recherche.
"Humainement parlant il est impossible de faire mieux. Tout prendra du temps. Hélas il faut du temps. On est peut-être trop familier des épisodes de NCIS ou le coupable est trouvé en 50 minutes, sans vouloir faire de publicité" a répondu le procureur de la République à la question récurrente posée par les journalistes concernant l'avancée de l'enquête.
"On envisage tout"
Ce dernier a précisé que les enquêteurs privilégiaient trois pistes essentielles en mentionnant qu'aucune éventualité n'est écartée. "On envisage tout, le fou, le suicide collectif, le martien, tout est envisagé" a appuyé Eric Maillaud. Trois grands axes sont privilégiés : le métier, la famille et l'Irak.
"Le fait qu'il soit né en Irak et que sa famille soit de là bas. On se demande s'il n'y a pas un lien, c'est tout ce qu'on peut dire" ont confié les personnes présentes, en soulignant tout de même qu'il ne fallait pas faire une focalisation et parler forcément de liens avec les services secrets.
"On arrêtera un moment donné la communication sous cette forme (ndlr : conférence de presse)" a précisé le procureur de la République, semble-t-il fatigué par l'avalanche de questions des journalistes durant une heure. Eric Maillaud doit se rendre jeudi à Londres, accompagné du juge d'instruction Michel Mollin, afin de faire avancer l'enquête avant l'audition de la fillette de 7 ans, témoin du drame.