L' avalanche survenue au sommet du Mont Manaslu, au Népal, a fait au moins 9 morts. Au nombre des victimes, 3 guides de Chamonix et un moniteur de Courchevel. 3 autres francais, un guide et deux clients, étaient toujours portés disparus lundi matin.
Les recherches d'éventuels survivants ont rété suspendues en fin de matinée au Népal après une avalanche au mont Manaslu (8.156 mètres) qui a fait au moins neuf morts et sept disparus, en majorité français, l'une des pires catastrophes des dernières décennies dans l'Himalaya. Il n'y avait plus d'espoir de retrouver des survivants selon le vice-président du syndicat des guides de haute-montagne lors d'une conférence de presse à Chamonix lundi midi.
Les victimes faisaient partie d'un groupe de 25 à 30 alpinistes sur le point d'atteindre le sommet de ce mont parmi les plus dangereux du monde, lorsque leur camp de base a été frappé par un mur de neige et de glace dimanche à l'aube.La police népalaise disait lundi matin avoir pu secourir 5 alpinistes sans pouvoir préciser leur nationalité.
"La plupart des personnes ayant trouvé la mort sont françaises", avait indiqué dimanche le sherpa Ang Tshering, vice-président de l'Association des alpinistes du Népal, après s'être entretenu par téléphone satellitaire avec des membres de l'expédition au camp de base n°3 de l'expédition, situé à 7.000 mètres d'altitude. Selon nos confréres de France3 Alpes, 3 guides de Chamonix et un moniteur de Couchevel auraient été emportés par l'avalanche. A Chamonix, la communauté montagnarde, une nouvelle fois durement frappée, attendait avec angoisse l'identification des victimes, sans grand espoir de retrouver dessurvivants. Parmi les morts figurent en outre un ou deux Espagnols, un Italien, un Népalais et un Allemand". Sept alpinistes manquaient toujours à l'appel lundi matin, selon le gouvernement népalais.
"Nous avons désormais arrêté les opérations de recherche par hélicoptère. Deux Français et un Canadien sont toujours disparus. Des sherpas sont à leur recherchedans la montagne", a indiqué à l'AFP le chef de la police locale, Basanta Bahadur Kunwar.
"Il y a sept victimes françaises, dont quatre décédées identifiées d'après des photos et trois disparus, ainsi que deux blessées évacuées par hélicoptère sur Katmandou", a déclaré à l'AFP le vice-président du SNGM, Christian Trommsdorff, qui se référait à des informations provenant du camp de base. "Ce drame touche durement notre profession, c'est le bilan le plus lourd enregistré depuis l'accident d'avalanche du Kang Guru en 2005 au Népal", souligne dans un communiqué le SNGM. Sept Français et onze accompagnateurs népalais avaient trouvé la mort.
En video, le point depuis Chamonix dimanche soir :
Selon l'un des survivants italiens, un sérac s'est détaché du flanc de la montagne à environ 7.400 m et aurait provoqué, en tombant, une avalanche qui s'est abattue sur le camp de base n°3.