Le sentiment d'être des "miraculés".Les alpinistes rescapés de l'avalanche du Népal en conviennent tous à leur descente d'avion à Lyon.Ils témoignent de ce qu'ils ont vécu.
Sept alpinistes français, dont trois ont été blessés lors de l'avalanche meurtrière de dimanche au Népal, sont revenus mardi en France, avec le sentiment d'être des "miraculés".
- Claude Belmas témoigne ,les mains entourées de pansements :"Miraculé ,miraculé ...Bien sûr qu'on a peur, tout va très très vite, c'est à la fois très rapide et très long. Mais on se trouve des forces insoupçonnées".
- Arnaud Manel porte une minerve à sa descente d'avion : "J'ai vu beaucoup de neige, beaucoup de glace, 600 mètres de chute, un camarade mort sous mes pieds". "La montagne, c'est des beaux moments, c'est des moments forts avec des copains.Et puis quand ça se passe bien, c'est super et quand ça se passe pas bien, c'est très triste. Mais ça reste de la montagne".
- Marc Poncin se souvient de "l'impression terrible" de l'avalanche approchant: "J'ai entendu l'avalanche arriver sur moi, enfin le souffle de l'avalanche, et puis je me suis fait embarquer (...) J'étais en train de monter pour rejoindre mes compagnons qui étaient au camp trois. Je n'avais pas pu monter la veille et j'ai entendu le sérac qui est tombé et puis j'ai été pris dans la fin de l'avalanche".