Le cheval de trait connait un regain d'intérêt depuis quelques années, jusque sur nos terres agricoles françaises. Son usage est prôné au Sommet de l'Elevage.
A force de galoper vers le progrès, on a fini par oublier quelques fondamentaux. On revient au tramway dans les villes après l'avoir totalement abondonné, on a opté pour l'intensif quitte à mettre parfois en péril un certain savoir faire aujourd'hui revalorisé, ou encore, on l'a vu au Sommet de l'Elevage, on a bien failli dire adieu au chien de berger. Il est une autre espèce qu'on a presque oublié dans l'agriculture française : le cheval de trait.
Et ce n'est pas du passé, martèle-t-elle. Dans le monde, sur un milliard de paysans, beaucoup n'ont que la seule force de leurs bras. Le cheval de trait représente donc une marche essentielle avant la mécanisation. En France aussi, mixer l'utilisation des engins motorisés avec les travaux faisables par des chevaux de trait serait un bond en avant, tout à la fois vers une économie raisonnée que vers un comportement plus écologique :
Aujourd'hui, de petites entreprises avancent dans la même direction que France Trait, en imaginant de nouveaux outils adaptés aux chevaux de trait. Ils exportent vers des pays en développement, et recueillent un intérêt grandissant de la part des agriculteurs des régions rurales françaises, dans les petites exploitations, ou sur des fermes à géographie accidentée.