Après avoir été mis en examen pour "assassinats", huit suspects ont été placés en détention provisoire.
Sept personnes ont été mises en examen et placées sous mandat de dépôt mercredi soir, une huitième l'ayant été un peu plus tard dans la nuit, a-t-on appris jeudi auprès du parquet.
Plusieurs éléments à charge ont été recueillis à l'encontre des huit suspects: des témoignages des trois survivants de la rixe, les dépositions de certains gardés à vue, l'analyse des images de vidéosurveillance et des objets dont les agresseurs étaient porteurs lors de la rixe.
Trois juges sont chargés de l'instruction. Le parquet avait requis des mandats de dépôt pour l'ensemble des personnes déférées car les suspects, ayant "des attaches à l'étranger", présentaient un risque de fuite.
Huit personnes mis en examen sur douze en garde à vue.
Sur les 12 personnes en garde à vue mercredi matin, quatre avaient été relâchées car "il n'y avait pas de charges suffisantes" contre eux ou "parce que des éléments nous permettent d'affirmer qu'ils n'étaient pas sur place au moment des faits", avait précisé le procureur.Le plus jeune des deux frères militaires interpellés dès lundi après-midi était par exemple en train de recevoir des soins dans une clinique d'Echirolles au moment de la rixe mortelle, après avoir été blessé à la lèvre et au visage au cours d'une altercation précédente.
La mère des deux frères a aussi été relâchée, de même qu'un troisième militaire qui avait été interpellé mardi, a précisé M. Coquillat.