Roger Blanc, le président du Sommet de l'élevage, dresse un bilan positif de l'édition 2012

A quelques heures de la fermeture définitive de la XXIème édition du Sommet de l'élevage de Clermont-Ferrand, son président dresse un premier bilan. Roger Blanc évoque une fréquentation stable et salue la venue du ministre de l'agriculture.

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Roger Blanc, quel premier bilan tirez-vous de cette XXIème édition du Sommet de l'élevage qui s'achève ?

Pour moi, c'est un bilan qui est positif puisqu'au niveau de la fréquentation, nous aurons le même nombre de visiteurs que l'an passé. C'est le premier élément. Le deuxième élément, lorsqu'on se promène dans les allées, vers les animaux ou vers le matériel, c'est qu'on a en face de nous des gens avec un sourire et l'ambiance est plutôt bonne. Côté éleveurs, les prix sont bons avec quelques bémols pour le lait pour lequel on espère un ajustement du prix dans quelques semaines.

Sur le plan politique, depuis l'édition 2009, le Sommet n'avait plus reçu la visite du ministre de l'agriculture. Cette année, Stéphane Le Foll est descendu à Clermont-Ferrand, quel signe y voyez-vous ?

C'est un signe positif. C'est aussi la reconnaissance de notre salon et surtout de ce qu'on trouve ici, c'est une reconnaissance du travail des éleveurs et des agriculteurs en général. Et puis, avant de parler de ce qu'il va défendre, c'est important pour un ministre de venir écouter les organisations professionnelles, d'entendre ce qu'on attend des pouvoirs publics et puis, dans le cadre de la politique agricole commune, ce qu'on attend de Bruxelles.

Aviez-vous regretté l'absence, les deux années précédentes du ministre de l'agriculture de l'ancienne majorité ?

Il est toujours un peu désagréable, c'est vrai, de faire des invitations à ceux qui sont chargés de mener une politique agricole et de préparer une politique agricole d'avenir et de voir qu'ils ne viennent pas au contact du monde agricole.

Si Stéphane Le Foll était invité, en revanche, Marine Le Pen s'est invitée au Sommet de l'élevage. Quel est votre sentiment par rapport à la venue de la présidente du Front National ?

Tout citoyen a le droit de venir visiter le Sommet de l'élevage. Cela dit, chacun reste à sa place et je n'ai pas à faire de commentaire sur sa venue.

L'accueil qui lui a été réservé a été jugé plutôt bon par l'ensemble des observateurs, l'avez-vous constaté également ?

Non. J'ai lu qu'elle avait eu un bon accueil mais comme je ne l'ai pas suivi, je n'ai pas pu le voir de mes yeux.

Vous comprenez l'absence d'hostilité à son encontre de la part des éleveurs ?

Je le prends plutôt comme, simplement, le respect d'une personne mais de la politique qu'elle défend, je n'en sais rien. L'important, c'est qu'il n'y ait pas eu de provocation de part et d'autres pour la sérénité de tout le monde. Et dans la mesure où il n'y a pas de provocation, chacun défend ses idées, que ce soit du côté des politiques ou des citoyens.

Projetons-nous en 2013 vers la XXIIème édition du Sommet de l'élevage. Comment l'envisagez-vous ?

Tout va dépendre de la situation de l'agriculture. Si la situation perdure dans les conditions où elle est actuellement, je crois qu'il y aura une belle édition. Il y aura des nouveautés, des adaptations et puis la race Salers sera en concours national ainsi que la race Montbéliarde. Cela veut bien dire que le Sommet de l'élevage, aujourd'hui, c'est de la viande mais c'est aussi de la production laitière au travers des races laitières.
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