Bruno Gollnisch, député européen et conseil régional FN, abandonne sa carrière universitaire pour "convenances personnelles". Président de l'Alliance Européenne des Mouvements Nationaux, Il renonce à Lyon III.
Bruno Gollnisch renonce à sa carriére universitaire. Conseiller régional FN, député européen, et président de l'Alliance Européenne des Mouvements Nationaux, il dit vouloir se consacrer à ses responsabiltiés politiques. Il a donc fait valoir ses droits à la retraite et n'a pas repris ses cours de langue et de civilisation japonaise à Lyon 3 à la rentrée.
Sa carriére d'universitaire est marquée par sa suspension en mai 2006 par le Conseil National de l'enseignement supérieur et de la recherche pour "des propos discriminatoires,contraires à la déontologie universitaire et pour faute disciplinaire grave portant atteinte à la réputation de l'université Jean Moulin."
En octobre 2004, B Gollnisch tient des propos qui prêtent à controverse sur le nombre de victimes des chambres à gaz . Certaines associations d'etudiants l'accusent de propos négationnistes, une version qu'il conteste. La section disciplinaire de l'université suspend Bruno Gollnisch de ses cours pendant 5 ans. Une décision confirmée par le conseil d'Etat en 2008 mais remise en cause en 2009 par la cour de Cassation. En définitive, la "contestation de crimes contre l'humanité" ne pourra jamais être formellement retenue contre lui.
Bruno Gollnisch estime qu'il est victime d'une cabale orchestrée par des associations d'extrême gauche qui lui reprochent son engagement politique .Il soutient pour sa part qu'il n'a jamais fait de politique dans ses cours.B.Gollnisch exige sa réintégration à l'université et l'obtient.Il reprendra ses cours de civilisation japonaise le 14 Septembre 2011 .Voir le reportage de France3 (14/09/2011) :Dans un communiqué diffusé aujourd'hui ,l'UNEF se félicite du départ de B.Gollnisch "permettant à l'université Jean Moulin de touner la page sur l'une des heures les plus sombres de son histoire".Elle souligne par ailleurs que "l'université francaise, porteuse de valeurs républicaines,ne peut être une tribune pour l'intolérance ,le racisme l'antisémitisme et la xénophobie."