Dès ce mercredi 24 octobre en soirée et jusqu'à vendredi matin, les quatre principaux syndicats de la SNCF appellent à cesser le travail. L'emploi et les salaires sont au coeur des revendications. Des pertubations sont à prévoir en Rhône-Alpes.
A l'orée des vacances de la Toussaint, ce mouvement a de quoi inquièter les usagers, même si, du côté des grandes lignes, 7 trains sur 10 devraient rouler. C'est le trafic local qui va le plus subir cette grève, comme le signale le site internet dédié aux TER régionaux où l'on annonce 2 trains sur 3 mais avec des variantes par ligne.
Info trafic par téléphone
Pour les grandes lignes: 0805.90.36.35Pour les TER Rhône-Alpes: 0800.10.07.47 (numéro vert)
Un mouvement qui tombe mal pour la direction
Le gouvernement doit annoncer, à la fin du mois d'octobre, les grands axes de sa réforme ferroviaire et l'on parle de plus en plus d'un rapprochement entre la compagnie ferroviaire et Réseau Ferré de France. Chacun négocie donc en ce moment pour savoir qui prendra la tête de cette future entité.Ce mouvement sur les salaires et l'emploi n'est donc pas très opportun, selon la direction. Selon nos confrères des Echos, cette grève vient même ternir le tableau présenté par Guillaume Pépy, le président de la SNCF, qui ne cesse de déclarer que "la culture de la négociation progresse" dans son entreprise.
Autre ombre au tableau, la parution d'une enquête d'UFC Que Choisir qui indique une chute de 10 points de la satisfaction des clients de la SNCF en 6 ans (lire l'article du nouvel Obs à ce sujet)
Pour les syndicats, cette grève tombe, au contraire, au bon moment, celui où l'on commence à parler de leur avenir.