Son fusil n'était pas chargé mais le commerçant devra répondre en février devant le tribunal de "menaces avec armes et injures à caractère racial".
L'analyse de son arme a établi qu'elle n'était pas chargée .La perquisition effectuée à son domicile a révélé qu'il n'avait pas non plus en sa possession de munitions. En revanche, il ne disposait pas de permis de port d'arme.
Parce qu'il n'a pas fait usage de son fusil, il n'a pas été jugé en comparution immédiate. Il devra répondre de ses actes au moins de Février. Agé de 50 ans, l'homme a déjà été condamné pour des faits de violence avec armes et conduite en état d'ivresse.
Le Parquet d'Annecy entend faire preuve de "grande fermeté" dans ce dossier.
Un fusil à pompe, pour un "problème de parking"
Il était un peu plus de 9 heures le 26 octobre quand le responsable d'une casse automobile a fait irruption "comme un fou furieux" à la sortie d'une salle de réception où près de 500 fidèles musulmans célébraient la fête de l'Aïd el-Kébir.
Insultes aux lèvres et arme à la main, il a menacé violemment les fidèles, qu'il accusait d'occuper 2 places de parking réservées à sa clientèle.
L'homme a été interpellé peu de temps après et placé en garde à vue. Il a reconnu avoir brandi l'arme .