Fermé depuis le 15 octobre pour des travaux de maintenance, le Panoramique des Dômes devait reprendre du service samedi matin, deux semaines plus tard. Mais le givre l'a immobilisé à quai. Une énième péripétie.
Faut-il en rire ou s'en inquiéter ? C'est une question qu'on peut raisonnablement se poser. Depuis sa mise en service, le 26 mai dernier, le Panoramique des Dômes enchaîne les mésaventures à tel point que cela en devient presque risible…ou navrant.
Samedi matin, après deux semaines de repos pour cause de maintenance, le Panoramique des Dômes devait reprendre du service sur les pentes du Puy de Dôme. Mais c’était sans compter sur le givre, ce satané givre dont aucun auvergnat ne peut douter de son arrivée imminente fin octobre, qui a contraint le train à crémaillère à rester à quai.
Si le givre est venu perturber le service, samedi matin, premier jour des vacances de Toussaint, on a encore en mémoire les autres déboires du train panoramique. En aout dernier, c’est la chaleur qui avait contrarié la bonne marche du train à crémaillère. Le système de sécurité des freins s’était activé, bloquant la rame au milieu du parcours et obligeant les passagers à finir la descente à pied.
En juillet, une des rames (sans passager) a déraillé. Le boggie porteur avant a quitté les rails et s’est posé sur le ballast. Un peu plus tôt, le 26 juin, c’est un rocher qui tombait sur la voie, sans blesser personne, alors qu’une semaine auparavant, des aiguillages capricieux retardaient les rames.
Enfin, personne n’a oublié le jour de la mise en service du Panoramique des Dômes. Le 26 mai dernier, un orage violent éclatait au-dessus du site provoquant l’inondation de la gare de départ, une coulée de boue emportant également une partie du ballast.