La maternité de Privas (Ardèche) sur la sellette

Alors que le débat sur la désertification médicale est rélancé par le décès d'un bébé sur la route de la maternité, l'hôpital de Privas attend de savoir si son agrément obstétrique est renouvelé.

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Le week-end dernier, une femme de 35 ans a perdu son enfant alors qu'elle se rendait à la maternité de Brive, en Corrèze, soit à plus d'une heure de son domicile, dans le Lot. Ce drame a mis en lumière la question de l'avenir des petites maternités, notamment en milieu rural.
Jean Marty, le président du Syndicat national des gynécologues-obstétriciens français (Syngof) s'est ému de "la dégradation globale de la périnatalité". Pour lui, le drame de ce couple qui s'est retrouvé dans un isolement total est une conséquence de la "politique de démobilisation et de concentration des moyens autour des capitales régionales".Pour la Coordination nationale pour la défense des hôpitaux et maternités de proximité, cet accouchement illustre "l'aspect néfaste des regroupements de maternité" et elle exige un moratoire sur les fermetures de maternités.

En Ardèche, depuis 10 ans, le nombre de maternités a été divisé par deux, passant de 8 à 4 dans un département de 315 500 habitants. La tendance va-t-elle se poursuivre ? Dans quelques semaines, l'hôpital de Privas verra ou non son agrément obstétrique rénouvelé : Depuis longtemps, il n'atteint pas le seuil de 300 accouchements par an fixé par l'Agence régionale de santé (ARS).

Le reportage de notre équipe en Ardèche (19/20 france 3 Rhône-Alpes, 29-10-2012) :

 

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