L'avocat de l'ancien n°2 de la P.J. de Lyon contestait notamment la légalité d'écoutes téléphoniques; les juges suprêmes se sont prononcé, l'enquête a été conduite de manière régulière.
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L'avocat général avait estimé de son côté que "tout a été fait dans la légalité". Michel Neyret, 56 ans, a vu son contrôle judiciaire assoupli par la justice mi-octobre et il a pu regagner son domicile à Estrablin (Isère). Jusqu'alors, il avait interdiction de quitter la Meurthe-et-Moselle et vivait à Toul, où il pointait chaque jour à la gendarmerie.
Des cadeaux de la part des truands
Avant son contrôle judiciaire, Michel Neyret avait passé huit mois de détention provisoire à la prison de la Santé à Paris. Il a été révoqué le 7 septembre de la police nationale, la plus haute sanction possible, mettant un terme à une carrière de "grand flic", déchu pour avoir accepté des cadeaux de la part de truands.
"Imprudences" et "faveurs"
Michel Neyret avait été mis en examen en octobre 2011 pour corruption, trafic d'influence, association de malfaiteurs et trafic de stupéfiants. S'il a concédé des "imprudences" en acceptant cadeaux et "faveurs" de truands en échange de renseignements, notamment des fiches de police, il a toujours réfuté tout enrichissement personnel.